jeudi 31 mars 2016

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dimanche 27 mars 2016

Arts : La femme vietnamienne dans l’objectif de Dang Kim Phuong

Dang Kim Phuong, photographe de la revue "Vietnam Illustré", a présenté récemment à Hanoi 45 de ses œuvres dans le cadre d’une exposition sur le thème "Beauté de la femme", qui a révélé la beauté simple de la femme vietnamienne.

En dix ans de carrière, elle a sillonné le pays et pointé son objectif sur bien des paysages et des personnes. Avec un faible pour les personnages féminins.

Dang Kim Phuong explique le contexte de la prise de vue de certaines de ses photos

L’espace d’exposition de Dang Kim Phuong

Pour cette première exposition de photos qui marque un tournant de sa carrière photographique, Dang Kim Phuong a mis en lumière divers aspects de la beauté de la femme vietnamienne :  beauté charmante des danseuses en ao dai (tunique traditionnelle) à la cérémonie de célébration du Millénaire de Thang Long – Hanoi, joie de femmes d’ethnies minoritaires du Nord-Ouest, ouvrières laborieuses du secteur textile, femme  réparant le filet de pêche de son mari, enfants innocents s’amusant à des jeux folkloriques….

Selon elle, "la beauté de la femme vietnamienne ne réside pas seulement dans l’apparence physique mais aussi dans l’image d’une femme moderne active sur deux fronts: au foyer et au travail".

Des œuvres exposées à l’exposition de Dang Kim Phuong :

















Source : VNP



jeudi 24 mars 2016

Gastronomie : Les poissons caramélisés, cuits à l'étouffée de Dai Hoàng

Le village de Dai Hoàng, de son nom actuel Nhan Hau, relevant de la commune de Hoà Hâu, district de Ly Nhân, province de Hà Nam, est connu sous un autre nom : " Vu Dai''. Un village qui a inspiré l'écrivain Nam Cao dans son oeuvre '' Le village de Vu Dai''.
De nos jours, les personnages du roman comme Chi Phèo, Thi No sont quelque peu oubliés. Par contre les poissons caramelisés, cuits à l'étouffée de Dai Hoang restent très prisés dans le pays et même à l'étranger, et ce surtout à l'approche du Têt.

Le village de Dai Hoàng a bien changé: des chemins vicinaux élargis, des maisons à étages, une ambiance de gaieté. "La commune compte 30 foyers spécialisés dans la préparation de ce plat. C'est là une activité ancestrale qui demande un travail intensif à l'approche du Têt'', nous confie M.Trân, vice-président du Comité populaire de la commune de Hai Hâu.
''Grâce à ce métier, nos villageois ont un revenu stable et comme la qualité de nos produits est garantie par des normes sanitaires très strictes, nos clients sont rassurés et nous faisons un grand nombre de commandes'', ajoute-t-il.

Selon les anciens du village, Dai Hoàng était une région peu propice à la culture du riz, à l'élevage mais dotée d'un grand nombre de mares donc favorable à la  pisciculture.
A la fin de l'année, les gens les vidaient. Comme les poissons étaient abondants, les villageois les mettaient dans des marmites en terre cuite pour les cuire à feu doux et les consommer durant tout le 1er mois lunaire.
Les poissons les meilleurs pour ce plat sont des carpes noires. Le poisson est écaillé, vidé en faisant attention à ne pas abîmer la vésicule biliaire car la bile rendra le vertébré amer.
Pour rendre à ce met tout sa saveur caractéristique, il faut comme ingrédients du galanga, du gingembre, du jus de citron, des bonbons caramélisés et de la saumure de qualité.

Les meilleurs poissons pour le plat ''Poisson à l'étouffée'', les carpes noires.

Les ingrédients pour la cuisson du plat.  

Une saumure de qualité remplace la chair de crabe pilé.

Le bois du longanier est le meilleur pour la cuisson des poissons.

La coque de paddy et le bois du longanier sont  utilisés pendant l'étape de ''cuisson à feu doux''.

Pour que les  marmites ne soient pas à sec, il faut verser de temps en temps du jus de citron.

Une bonne cuisson dure de 12 à 14 heures.

Une texture ferme, tendre, savoureuse relevée par le galanga. 

Des poissons destinés au marché intérieur ou à l'exportation.

''Jadis, nos ancêtres se servaient de la chair de crabe pilé remplacée maintenant par une saumure de qualité, le mets ne perdra en rien de sa saveur'', nous explique Mme Hoàn, chef d'une entreprise de poissons caramélisés cuits à l'étouffée.

Ce qui donne aux poissons de Dai Hoàng ce goût si distinctif, c'est que ses marmites proviennent de Nghe An, Thanh Hoa.. des provinces du Centre. Il faut surveiller tout au long des 12 à 14 heures de cuisson et verser de temps en temps du jus de citron. Ainsi les poissons  auront une texture à la fois ferme, tendre, savoureuse, relevée par le galanga.

C'est là un travail fatigant mais peu rentable car le prix de chaque marmite de 2 kg n'est que de 600.000 dongs à 1.000.000 dongs. Une fois les frais déduits, il ne reste pas beaucoup aux producteurs.

Les gens ne se mettent au travail qu'au début du 12e mois lunaire car c'est la période  où les commandes affluent. A cette occasion, chaque foyer livre par jour et en moyenne de 20 à 30 marmites et une entreprise de 400 à 500 kg de poissons pour des centaines de marmites.

Ce plat, jadis un mets populaire, est devenu une spécialité culinaire. Et ces gens qui  jadis ne vivaient que de leurs rizières peuvent maintenant s'enrichir sans quitter leur terre natale. Leur joie a été décuplée quand le 28 octobre 2010, l'association des producteurs de poissons à l'étouffée de Dai Hoàng a vu le jour.


Source : VNP



dimanche 20 mars 2016

Culture : Bien plus que de simples fours…

Plus qu’un ustensile ménager indispensable, les fours en terre cuite ont une dimension presque spirituelle pour les Dao Khau. Inutile d’aller leur vanter le côté pratique et moderne d’un réchaud électrique ou d’une gazinière.
Rien ne saurait détrôner ces vieux fours rudimentaires qui sont d’ailleurs omniprésents à Sin Ho, le fief des Dao Khau.


Comme l’exige la tradition, les maisons des Dao Khau comportent trois travées… et autant de fours. Situé dans la travée latérale gauche, le plus grand four est appelé "tom do".
Il s’agit d’un four en argile sur lequel on met une grosse poêle qui sert à confectionner des gâteaux ou à distiller de l’alcool. Le plus petit, le "do lao", est installé dans l’autre travée latérale. Il fait office de chauffage.

Le dernier, le "do ton", est construit dans la travée centrale. Les Dao Khau considèrent ce "do ton" comme un four sacré où demeure le génie du foyer. Pas question, par conséquent, de s’asseoir au-dessus de ce four, et encore moins d’en dénigrer le maître, ce qui reviendrait à commettre un crime de lèse-majesté…

Tan Coai Loang, du hameau de Hoang Ho, un hameau rattaché au district de Sin Ho, nous raconte : "C’est là que réside notre génie du foyer. Il faut donc que ce soit très bien entretenu.
Les Dao Khau ont plein de tabous autour de ce fameux four : il est interdit d’y faire sécher des layettes, les femmes ne doivent pas rester devant la porte… Et croyez-moi, ils ont la vie dure, tous ces tabous ! "


Les Dao Khau choisissent toujours une journée faste pour construire ce four sacré.   Ils croient qu’entre le 12ème et le 2ème mois lunaires ou bien les 9ème, 19ème et 29ème jour des autres mois de l’année lunaire, le génie doit quitter la maison pour revenir au ciel, et que c’est un moment propice pour faire des travaux.

Il faut préparer quatre planches de bois d’un mètre de long et de 60 centimètres de large, pour former le cadre. Après quoi, on modèle un monticule en terre dans lequel on perce deux cavités. Un four de ce genre peut servir pendant 15-20 ans.

"Il faut d’abord choisir un jour faste, nous fait savoir Cheo Nai Menh, du hameau de Ta Phin. Pour ce qui est des matériaux, on prend de l’argile jaune, bien lisse.
 Il faut faire attention à ce qu’il n’y ait pas de cailloux dedans, sinon le four risque d’exploser. Et puis vous savez, si on fait une belle maison au génie du foyer, la famille est mieux protégée !"


Tous les événements importants qui rythment la vie de la famille ont lieu dans la travée centrale, là où se trouve le foyer sacré. Pendant le Têt, il est absolument impératif d’entretenir la flamme en permanence.

 Le feu symbolise en effet les yeux des aïeux qui bénissent les membres de la famille. Pour le premier jour du Nouvel An lunaire, on décore le foyer avec des papiers rouges et on rend hommage au génie du foyer.

"Ce genre de four, on n’en trouve qu’à Sin Ho, indique Tan Kim Phu, un ethnologue Dao. C’est très pratique et très commode, mais aussi très important pour les Dao Khau, d’un point de vue spirituel, en tout cas. Pas la peine de leur parler de gazinières ou de réchauds électriques !... "

L’expression "chaleur du foyer" prend tout son sens chez les Dao Khau : ils aiment en effet à se réunir autour de l’âtre pour se raconter des épopées historiques et des contées de fées, ou pour entonner des airs folkloriques. Bien plus que de simples fours, vous dit-on…


Source : VOV



lundi 14 mars 2016

Reportage : Passeurs du bout du monde

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jeudi 10 mars 2016

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samedi 5 mars 2016

Têt : Le Bánh Tét dans le Sud

Pour le Têt (Fête traditionnelle vietnamienne du Nouvel Anlunaire), les gens du Nord font souvent le Bánh Chung (gâteau Chưng), tandis que les gens du Sud préparent le Bánh Tét (gâteau Tét) comme un plat traditionnel spécial à offrir à leurs ancêtres et exprimer leur désir d'une vie prospère dans la nouvelle année.

Pour faire le Bánh Tét qui a une forme cylindrique, on a besoin des ingrédients tels que les feuilles de bananier, du riz gluant, haricots verts, la viande de porc et les ficelles de bambou qui doivent être soigneusement préparés.

Les feuilles de bananier doivent être séchées ou mise dans l'eau bouillante pendant quelques minutes pour les rendre molles. Le riz gluant est nettoyé et trempé dans l'eau avec une pincée de sel pendant plusieurs heures.
La viande de porc est coupée en morceaux carrés et mélangée avec une pincée d'assaisonnement. Nettoyer les haricots verts puis les écraser et cuits à la vapeur.

Pour faire le Bánh Tét qui a une forme cylindrique, on a besoin des ingrédients tels que les feuilles de bananier, du riz gluant, haricots verts, la viande de porc et les ficelles de bambou qui doivent être soigneusement préparés.

Les feuilles de bananier doivent être séchées ou mise dans l'eau bouillante pendant quelques minutes pour les rendre molles. Le riz gluant est nettoyé et trempé dans l'eau avec une pincée de sel pendant plusieurs heures.

La viande de porc est coupée en morceaux carrés et mélangée avec une pincée d'assaisonnement. Nettoyer les haricots verts puis les écraser et cuits à la vapeur.

Préparation des feuilles de bananier pour le Bánh Tét.

Le jus de feuilles d’ananas est filtré à travers une serviettes mince. 

Le riz gluant est versé dans le jus de feuilles d’ananas, puis sauté.

Préparation du Bánh Tét. 

Le Bánh Tét est pesé. 

Le Bánh Tét avant la cuisson.

Four traditionnel à bois des villages de Bánh Tét.

Le Bánh Tét sont mis dans des paniers après la cuisson.

Le Bánh Tét du Nam Bô.

Étaler une feuille de bananier sur un plateau plat et des couches de riz gluant, haricots verts cuits à la vapeur et du porc, respectivement. Rouler les ingrédients dans un gâteau en forme cylindrique qui est serré avec des cordes en bambou.

Et les laisser cuire pendant 6-8 heures. Pendant la cuisson, il est nécessaire d'ajouter de l'eau dans le pot qui contribuent à rendre les gâteaux délicieux.

Le Bánh Tét est devenu populaire et chaque localité a sa propre recette avec des ingrédients différents, comme Banh Tet à base de riz gluant avec des arachides (Binh Duong et Tây Ninh), Bánh Tét avec la noix de cajou farce (Dông Naï) et Bánh Tét fabriqué à partir de flocons de riz vert pilé (Soc Trang)...

Il est préférable de servir Bánh Tét avec de la salade ou des oignons marinés.


Source : VNP


mercredi 2 mars 2016

Gastronomie : Le nem "carré" de Haiphong

Le nem "carré" aux fruits de mer est typique de la ville portuaire de Haiphong. Ce plat a même été classé, par le magazine touristique de la chaîne de télévision américaine CNN, dans la liste des 10 plats que les touristes visitant le Vietnam doivent absolument découvrir.

Il se distingue des autres par ses ingrédients et ses galettes de riz, informe Phuong, chef du restaurant Phuong Mai (rue Cat Cut, quartier d’An Biên, arrondissement de Lê Chân, Haiphong), qui a 30 ans d’expériences dans la préparation de cette spécialité..

Les ingrédients sont crabes et crevettes, pêchés dans la région de Cat Hai, une île réputée pour la qualité de ses fruits de mer.

Crabes et crevettes sont cuits à la vapeur avant d’être mélangés avec d’autres ingrédients: champignons parfumés, champignons noirs, porc haché, œufs, vermicelles, germes de soja, poivre…Le tout est enroulé dans des galettes de riz de forme carrée.

Puis les nem sont frits dans une poêle. Il faut les tourner en permanence. Après la cuisson, ils doivent être jaune entièrement, avec une croûte croustillante et parfumée.

Le nem "carré" est coupé en quatre et servi chaud avec de la sauce agrémentée de nuoc mam (saumure de poisson), des plantes aromatiques et des nouilles de riz. Ce plat est un trait typique de la gastronomie de la ville des Flamboyants rouges.

Les ingrédients pour faire du nem "carré" sont crabes, crevettes, porc haché, vermicelles, champignons parfumés

Les ingrédients sont bien mélangés avant d’être enroulés dans des galettes de riz

Des nem de forme carrée

Les nem sont frits

Le nem "carré" est servi avec une sauce à base de nuoc mam, des plantes aromatiques et des nouilles de riz


Source : VNP