samedi 29 novembre 2014

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jeudi 27 novembre 2014

Arts : L’âme vietnamienne dans les peintures de riz

Au Vietnam, des artisans sont capables avec de simples grains de riz de créer des peintures, imprégnées de l'âme vietnamienne lorsque l’on connaît l’importance et le symbolisme de cette céréale dans la culture locale.
Selon l’artisan Duong Huu Cuong, propriétaire de l’atelier de peinture de riz Ngoc Linh dans le 5e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville, cet art a moins de dix ans. Grâce à sa haute valeur artistique, il a rapidement acquis ses lettres de noblesse.

Cuong fait des peintures de riz depuis près de dix ans, on peut donc le considérer comme un pionnier de cet artisanat et aussi comme une sommité en la matière. "Faire une peinture de riz n'est pas très difficile, mais pour réaliser une belle œuvre, il faut beaucoup de dévouement et de patience", a-t-il confié.

 Après être torréfiés, les grains de riz ont de diverses couleurs.

 Un dessin en perspective.

 Greffage des grains de riz sur le dessin avec méticulosité.

Réaliser une peinture de riz exige beaucoup de patience.

Son petit atelier compte une dizaine de personnes. Sous leurs mains habiles, les petits grains créent des peintures aux couleurs vives, de vraies œuvres d'art.

Selon Cuong, les grains doivent être choisis avec soin. Tous doivent avoir la même taille et être intacts. Riz normal ou gluant peuvent être utilisés. Quatre couleurs principales sont préparés, blanc, jaune, marron et noir, par torréfaction. De ces quatre couleurs, on peut en tirer dix différentes.

Les grains colorés sont ensuite collés sur le tableau. La colle est durable, facile à sécher et surtout n’influence pas la couleur des grains. L'étape la plus importante est de combiner les couleurs de manière harmonieuse.

Le temps pour terminer une peinture de riz dépend du sujet et de la taille. Il faut normalement de 6 à 12 jours pour confectionner une peinture de 80x120 cm.

La dernière étape consiste à sécher la peinture au soleil, ce qui a pour effet de solidifier les grains et de rendre les couleurs plus belles. Selon Cuong, une peinture de riz dure normalement une dizaine d'années.








Tous les thèmes peuvent être traités en peinture de riz, paysages, portraits, sujets religieux ou calligraphie et même art abstrait.

Les sujets sont : paysages, portraits, thèmes religieux, calligraphie, animaux voire des thèmes plus abstraits... En raison de leur valeur artistique, les peintures de riz sont appréciées de nombreux touristes, surtout étrangers qui voient là un excellent souvenir à offrir à ses proches ou... à soi-même.

Les tableaux de riz sont réalisés par des artisans qualifiés et passionnés. Ils peuvent embellir différents espaces, en particulier les maisons, et reflètent le caractère amical et accueillant de l'hôte.


Source : VNP


mardi 25 novembre 2014

Nature : Vous prendrez bien une tasse de thé au lotus ?

Le thé au lotus incarne l’art de vivre à la Hanoïenne, encore plus pour les familles riveraines du lac de l’Ouest dont c’est le métier. Ici, chacune dispose d’un savoir-faire pour sa préparation. En d’autres termes, chaque thé arbore une identité propre.
Si le secret est jalousement gardé, il n’en demeure pas moins quelques étapes indispensables.


La préparation du thé au lotus comporte beaucoup d’étapes très minutieuses, notamment pour l’aromatisation. C’est à l’aurore, alors que la rosée accumulée durant la nuit se met à perler sur les feuilles, que l’on procède à la récolte dans le lac de l’Ouest, armé d’une pirogue et d’un sécateur.

Les fleurs doivent être de première fraîcheur, à peine entrouvertes, et les pétales doivent rester intacts malgré le transport. Vient ensuite l’étape de l’aromatisation du thé. Il s’agit d’en placer dans la fleur, que l’on emballe ensuite dans une feuille de lotus. Comptez en moyenne la journée et la nuit suivante pour une imprégnation optimale.

Pourquoi le lotus du lac de l’Ouest ? Parce que sa fleur se distingue des autres par ses pétales, au nombre d’une centaine. Elle est aussi plus parfumée. Actuellement, compter 30.000 à 50.000 dôngs pour une théière. Un "sachet" de thé au lotus vendu dans son plus simple appareil coûte environ 30.000 dôngs. Suffisant pour préparer une théière.

 La fleur de lotus au lac de l’Ouest se distingue par ses pétales, au nombre d’une centaine. 


Source : CVN



dimanche 23 novembre 2014

Culture : Le marché aux vaches du haut plateau de Mèo Vac

Le marché aux vaches de Mèo Vac, province de Hà Giang, se tient tous les dimanches. Il est le seul du genre de toute la région montagneuse du Nord du Vietnam. Le marché n'est pas seulement un lieu d'achat de vaches, c’est aussi un lieu de rencontre pour les H’mông, les principaux habitants de ce rude plateau karstique.
Ceux qui visitent cette région sont toujours encouragés à aller au marché aux vaches, un des traits culturels de la population ethnique locale.

Les vendeurs se réveillent très tôt, habituellement à minuit. Beaucoup, qui vivent loin du marché, doivent marcher des dizaines de kilomètres, escalader des montagnes et traverser des ruisseaux. Cependant, ils n’arrivent pas fatigués, mais plutôt souriants et joyeux. Il n'y a pas seulement des vaches à vendre, mais aussi des chiens, des chèvres et des porcs. Bien que ligotés, quelques cochons potelés sont encore capables de courir. Les chèvres se trouvent aux pieds de leur propriétaire. Les chiens agitent la queue en signe de bienvenue aux passants.

 Des hommes H’mông en route vers le marché.

 Le marché aux vaches de Mèo Vac est très animé.

 Les H’mông gagnent de 5 à 8 millions de dôngs par vache, une somme conséquente dans ces montagnes.

 Des vaches grasses à vendre.

Le marché est aussi un lieu où les hommes H’mông se retrouvent et dégustent de l’alcool de maïs.

Le marché s’anime dès 5 heures. Des forêts et des montagnes montent le bruit des sabots des vaches. Au marché, les visiteurs ont l'occasion d’admirer ces fiers montagnards. Les hommes H’mông portent des tuniques noirâtres tandis que les femmes sont vêtues de costumes chamarés, multicolores, avec leurs enfants à leurs côtés. Près de la zone réservée à la vente des vaches, des bouis-bouis vendent du Thang cô (soupe de viande de cheval, un plat roboratif traditionnel), ainsi que de l’alcool de maïs parfumé. C’est le lieu où les hommes H’mông passent beaucoup de temps, jusqu’à plus soif pour certains... 

Beaucoup d'habitants ne vendent pas leurs vaches, leurs chiens ou leurs porcs sur le marché, ils les y amènent simplement pour le plaisir de bavarder. Cependant, il y a beaucoup de vaches à vendre, parfois jusqu'à un millier de têtes. 
Elles attendent en ligne, flanc contre flanc. Beaucoup de gens venus de la plaine, comme Vinh Phuc, Ninh Binh Nam Dinh..., viennent aussi au marché pour acheter des vaches. Les H’mông sont en effet connus pour la qualité des soins qu'ils apportent à l'élevage. Sur le plateau karstique, il fait très froid en hiver. 
Il y a souvent des gelées blanches, l’herbe est rare, mais malgré tout ils peuvent élever beaucoup de vaches musculeuses. En moyenne, une vache est vendue 5-8 millions de dôngs. Les plus grandes peuvent atteindre le prix de 20 millions de dôngs. Pour une famille H’mông, une vache est vraiment un atout. 
Après la vente, le vendeur compte et recompte avec fierté son pécule. Puis il part acheter un bol de Thang cô et quelques tasses d’alcool de maïs, considérés comme des récompenses bien méritées.


Source : VNP


  

vendredi 21 novembre 2014

Chanson : Góp lá mùa xuân

Bonjour TLM,

Ce matin :




Contribution de feuilles aux printemps

"Góp lá mùa xuân" Trịnh Công Sơn

Le balayeur balaie les feuilles au bord de rue
Balaie même le soleil doré
Et l'automne avec
La forêt d'automne montre ses branches séchées
La lune revient après l'été
La journée d'automne à la peau pâle
Malade, tu t'alites à attendre

Le balayeur balaie les feuilles à la source
Balaie même le vent du sud
Et l'hiver avec
Au bout de la cour des fleurs mauves de l'hiver triste
Les plantes aquatiques les ramènent à la rivière
Et toi, toujours éblouissante de beauté
Tu vas au quai l'après-midi pour faire des prières

Le balayeur balaie les feuilles au bord de rue
Balaie même le soleil rosé
Et l'été avec, tristesse
Ta peau vire au bronzé
Les pieds teignent les rues et les quartiers
Tu retournes à la mer lointaine
Les pieds libérés des mares emprisonnant
Tu reviens pour attendre debout
Sous la flamme de la chanson d'amour

Le printemps qui étale les feuilles pour ta couche
Étale plein les tranchées
Étale les paroles des balles et des bombes
Le balayeur arrête de balayer le bord de rue
Pour balayer là où tu te couches
Et le printemps avec



mercredi 19 novembre 2014

Reportage photo : Les couleurs de la vie

"Les couleurs de la vie", une exposition du Club de photographie de l’Université de la Culture de Hanoi. Le Club de photographie de l’Université de la Culture de Hanoi a inauguré le 17 mars dans la capitale vietnamienne une exposition en l’honneur du 55e anniversaire de la fondation de l’université.

Ayant pour thème "Les couleurs de la vie", l’exposition présente au public 58 photos réalisées par les enseignants de l’université, immortalisant des scènes de vie tout comme des paysages de tous les coins du pays.

 "Flottant", Sáu Văn Dương, Huế 2012

 "Après une sortie en mer", Vương Xuân Hòa, Hải Thịnh, Nam Định 2013

 "Rayons de soleil, gouttes de pluie", Vương Xuân Hòa, Mù Cang Chải 2013

 "Fleurs de soleil", Vân Chi, Buôn Ma Thuột 2013

 "Automne hanoienne", Trần Độ, Hanoi 2011

 "Couleurs printanières du Nord Ouest", Vân Chi, Mộc Châu 2014

 "Rythmes printaniers", Trần Phan, Bắc Ninh 2009

 "Tour de la Tortue dans la nuit", Nguyễn Hữu Nghĩa, Hanoi 2013

 "Matin à Tinh Gia", Tân Thanh, Thanh Hóa 2012

 "Danse de cigognes", Nguyễn Lâm Anh Tuấn, Hải Dương 2014

 "Sourire d'enfants", Sáu Văn Dương, Kon Tum 2012

"Tableau printanier", Vương Xuân Hòa, Pagode des Parfums 2013

Source : VOV



lundi 17 novembre 2014

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samedi 15 novembre 2014

Arts : Les "couleurs du Sud"

Des scènes de la région Sud sont été restituées de façon vivante lors d’un spectacle artistique intitulé "Couleurs du Sud", joué pour la première fois le 18 juillet 2014 au théâtre Sen Hong, dans le 1er arrondissement de Ho Chi Minh-Ville à l’occasion de la célébration de la création du Théâtre Phuong Nam.
Le spectacle" Couleurs du Sud" est le mariage de l’art du cirque et de celui des marionnettes. Le scénario a été écrit par Ngoc Anh et Minh Quan. Duong Thao, metteur en scène, a dirigé une centaine d’artistes et une équipe de 10 personnes.
Les artistes se sont entrainés pendant 4 ans. Avec un montant de 1,2 milliard de dongs, le théâtre Phuong Nam souhaite à travers ce spectacle redonner à l’art du cirque et des marionnettes ses lettres de noblesse, faire revenir le public dans les théâtres et les cirques.

 Spectacle "Couleurs du Sud".

 La vie des habitants du Sud à l’honneur.

 Les vergers du Sud.

 Le chant "boi" du Sud.

Une scène de combat de buffles.

"Couleurs du Sud" est inspirée de la culture, des mœurs et coutumes des habitants du Sud. Durant 90 minutes, ce spectacle rejoue l’histoire de la région depuis les premiers défrichements jusqu’à nos jours. Il se compose de six parties avec des scènes tels que : défrichement, semailles, lutte contre des bêtes féroces, champs à perte de vue, vergers, ambiance animée des marchés flottants,…. le tout ponctué des évolutions d’équilibristes, de jongleurs, de voltigeurs,…
Les spectateurs ont l’occasion d’admirer des scènes de marionnettes sur l’eau, d’écouter du chant "boi". Ce mariage entre les arts du cirque et des marionnettes subjugue le public, en témoignent les applaudissements nourris…

Nguyen Hoang Quan, un spectateur, a confié : "Ce spectacle est très intéressant. Il nous plaît d’autant plus qu’il convient aux adultes et aux enfants. Nos enfants peuvent non seulement se distraire mais aussi en apprendre plus sur l’histoire de la région"

 Jeux folkloriques.

 Le marché flottant à travers l’art des marionnettes sur l’eau.

Equilibristes.

Scène du pont en bambou (ou pont de singe), un des éléments emblématiques de la région Sud.

 Jonglage avec des chapeaux en latanier.

Scène de voltige.

Source : VNP



jeudi 13 novembre 2014

Nature : La beauté de Phu Yen

Phu Yen est une province côtière située dans le sud du Centre du Vietnam. Phu Yen est bordée au nord par la province de Binh Dinh, au sud par la province de Khanh Hoa, au nord-ouest par la province de Gia Lai, au sud-ouest par la province de Dak Lak et à l'est par la Mer Orientale.

Quelques images :

 Le cap Dien

 La colonne  basaltique de de Den, à côté du rapide de Da Dia

 La mer de Tuy An

 La colonne  basaltique de Da Dia

 Le pont de Da Rang

 La chute d’eau de H’Ly (district de Son Hoa)

La colonne  basaltique de Rang


Source : CPV



mardi 11 novembre 2014

Culture : Les maisons en torchis de l’ethnie Tày

La commune de Huu Khanh, district de Binh Lôc, province de Lang Son, est souvent appelée le royaume ou le pays des maisons aux murs épais en torchis.
Au poste frontalier de Chi Ma, dans la province de Lang Son, les visiteurs sont étonnés de voir des rues de vieilles maisons en torchis qui s'étendent sur trois kilomètres de long.
Bien que bâties en argile, elles sont très solides et fermes. Beaucoup d'entre elles ont deux étages et sont vieilles de plus d’un siècle.

Selon Hà Van Bôn, chef du hameau de Kiêng, "personne ne sait quand ces maisons ont été construites. Quand les Tày sont venus s’installer ici, elles étaient déjà là. Maintenant, plus personne n’en construit et seulement Hà Van Dân connaît le secret de leur construction."

 Un coin d’un quartier de maisons en torchis à Huu Khanh.

 Ces maisons ont une espérance de vie de plusieurs siècles.

 Les fondations sont en pierre

Un signe à l’entrée d’une maison informant les villageois d’une longue absence du propriétaire.

Nous avons visité les maisons de Hà Van Dân, un homme Tày de plus de 80 ans. Ces trois maisons à deux étages en terre s'étendent sur plus de 30 m, et sont connectées l’une à l'autre par des portes. Interrogé sur la construction de ces maisons, Dân est devenu vif et a déclaré : "Les Tày ont deux techniques : construire des coffrages et les remplir d’argile ou confectionner des briques en argile puis les assembler".
Chose curieuse, l'argile est alors utilisé comme mortier. Hà Van Dân a également déclaré que le choix du terrain était important. Selon les régles géomanciques du peuple Tày, la maison doit faire face au sud et s'appuyer sur une montagne, comme celle des Viêt. Plus important, l'endroit doit avoir beaucoup d'arbres, séculaires de préférence, ce qui garanti que le lieu ne s'érodera jamais.

Les étapes les plus difficiles sont les fondations et la construction des piliers. Pour les fondations, il faut placer les pierres étroitement. Les quatre piliers aux 4 coins, qui supportent le poids de la maison, doivent également être renforcés par des pierres avant que les murs ne soient montés.
Dans le passé, la sélection de la terre et la pose des pierres étaient réalisées par Hà Van Dân lui-même. Selon lui, si ces étapes étaient baclées, la maison pouvait s'effondrer à tout moment.

 Battage de terre d'un mur.

 Aplanissement d’un mur.

 Retouche d’un mur.

 Autel de l’ethnie Tày dans une maison en torchis.

Cuisine à l’intérieur d’une maison en torchis. 

Pour les Tày, une bonne maison est étanche à la saison des pluies, et ce même pendant des journées de pluie. La compression de l'argile doit être faite avec soin et minutie.
Pour certaines maisons, il fallait plus de trois mois pour terminer cette phase. Les maisons en torchis sont chaudes en hiver et fraîches en été. Elles sont résistantes au vent et à la chaleur. Leur seul défaut est d’être souvent moisies à la saison des pluies. Pour résoudre ce problème, les Tày entretiennent un foyer au milieu.


Source : VNP