mercredi 30 juillet 2014

Reportage photo : Les plus beaux moments de l’enfance

Soixante-dix clichés sur les enfants ont donné beaucoup d'émotions aux visiteurs de l’exposition photographique "Enfance" qui s’est déroulée en août 2013 à Hô Chi Minh-Ville.



Quelques images :

 "Joie d’accueillir la fête de la mi-automne" ('Vui hội trăng rằm') de Dô Trong Nghia 

 "Histoire joyeuse" ('Câu chuyện vui') de Nguyên Thanh Luy 

 "Devenir des athlètes" ('Chúng con mong thành lực sĩ') de Nguyên A

 "Enfants naïfs à Sapa" ('Hồn nhiên Sapa') de Trân Quôc Dung 

"Satisfait" ('Thích thú') de Hoang Thach Vân

 "Dune de sable d'une journée d'été" ('Đồi cát ngày hè') de Huynh My Thuân

 "Dans la lumière du matin" ('Trong nắng mai')...

...et "Campagne" ('Đồng hành') de Trân Cao Bao Long


Source : CPV




lundi 28 juillet 2014

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :




samedi 26 juillet 2014

Arts : Nguyên Ngoc Bao veut faire vivre le hat xoan à tout jamais

Bien que Nguyên Ngoc Bao, originaire de la ville de Viêt Tri (province de Phu Tho, Nord), soit octogénaire, sa voix a gardé tout son timbre. Il dévoile tout son savoir à ses élèves pour que les airs du hat xoan (chant printanier) continuent de résonner dans les villages.
Le long de la colline dans la commune de Kim Duc, ville de Viêt Tri, se trouve la maison de Nguyên Ngoc Bao, chef de la troupe de hat xoan Thet.

 Nguyên Ngoc Bao (1er à gauche), accompagné  d’artistes dans une représentation de hat xoan aux pieds d’un banian centenaire à Viêt Tri.

Nguyên Ngoc Bao est le fils de Nguyên Van Chuong, un artiste de chèo (théâtre populaire du Nord), très connu dans la région de Kim Duc d’autrefois.
M. Ngoc raconte : "J’aime m’amuser. Dans ma commune natale, qui se trouve dans l’ancienne capitale de la dynastie des rois Hùng (de 2879 à 258 avant J.C), on joue en groupe à de nombreux jeux populaires très attrayants, dont le +danh du+ (balançoire), le +boi chai+ (ramer) ou le +danh co nguoi+ (échecs à pions humains).
 Mais j’ai toujours préféré le +hat xoan+". Il ajoute que sa passion pour le hat xoan s’explique par le fait qu’il veuille faire des échanges artistiques avec ses voisins, d’autres jeunes des villages voisins aux pieds du banian centenaire, à côté du puits du village ou dans la cour du dinh (maison communale).

La passion des jeux populaires.
Lorsqu’il a intégré la troupe de hat xoan Thet à Kim Duc, M. Bao a tout de suite été apprécié par les chanteuses pour sa voix haute. Lors des séances de répétition, il chante et joue du tambour en même temps. Son talent intéresse le chef de la troupe. C’est comme cela que Ngoc Bao a été choisi pour devenir le chanteur principal. Au fur et à mesure, il a fini par se voir confier la direction de la troupe.

 Un spectacle de hat xoan dans la province de Phu Tho.

Nguyên Ngoc Bao est très fier de sa troupe. Cette dernière tient le même rang des troupes d’An Thai, Phù Duc et Kim Doi. La troupe Thet garde actuellement 13 qua cach (premiers airs) de hat xoan. Nguyên Ngoc Bao a été choisi pour devenir chef de la troupe parce qu’il est un des rares à bien coordonner la chanson et le tambour. Il chante bien et connaît par coeur les 13 airs.
Selon le chanteur Nguyên Van Toàn, choisir le chef de la troupe n’a pas été un travail simple. Tous les membres doivent se regrouper pour élire une personne capable d’apprendre cet art vocal aux générations futures.

Pour Ngoc Bao, le hat xoan est un hobby. "Quand on le connaît, on l’aime. Quand on l’aime, ça devient une passion, confie-t-il. Cet art vocal aide l’homme à rajeunir". Le hat xoan fait partie de son quotidien depuis plus de quarante ans.

Le maquillage, trait original du hat xoan.
Alors que le quan ho (chant alterné) pénètre le coeur par son lyrisme et ses airs qui demandent de prolonger les vibrations de la voix, le hat xoan entonne des airs simples, faciles à chanter, avec peu de legato.
Pour bien chanter un air de hat xoan, le chanteur doit maîtriser plusieurs techniques, dont la bonne coordination des mouvements des mains, des pieds et de la bouche. Son attitude doit être à la fois sérieuse et joyeuse.

M. Bao explique que le maquillage joue un rôle important dans le hat xoan. Les sourcils du dào (chanteuse) sont décorés par une longue et mince ligne. Sans oublier d’embellir ses deux pommettes. Le visage du chanteur doit être vivant. Un kep (joueur du tambour) se distingue par son turban d’homme et ses sourcils plus épais que ceux des dào.

Nguyên Ngoc Bao a transmis son métier à ses élèves pour que les airs du hat xoan continuent de vivre éternellement dans la vie des Vietnamiens. Une de ses élèves, la chanteuse Bùi Thi Kiêu, partage : "Le maître Bao nous apprend les airs du +hat xoan+ de manière enthousiaste. Nous attendons avec impatience chaque nouvelle séance car l’ambiance est très animée et joyeuse".




Source : Le Courrier du Vietnam



vendredi 25 juillet 2014

Programme du Voyage 2014

Nous décollerons de CDG le 3 septembre, arrivée prévue à Hanoi le lendemain matin à 6h20, le voyage se fera avec l'agence Vietland Discovery.

Au programme :

Revoir nos amis, Minh et sa famille, Hien et Jean-Pierre

Nous partirons du 8 au 17 septembre pour une virée avec Hien et Jean-Pierre.
Passage par Mai Chau – le parc national de Cuc Phuong – Tran An – le parc national de Xuan Thuy – Hai Phong – Son Tay et Thu Cuc.

De beaux et bons moments en perspective !!!

De retour à Hanoï, nous irons 5 jours à Cat Ba, pour profiter de la baie de Lan Ha et de ses repas de fruits de mer.

Le reste du temps sera consacré à "explorer" Hanoï où nous passerons 2 jours chez Minh et sa famille.

Retour en France le 28 septembre.


Un petit avant-goût de ce qui nous attend :





jeudi 24 juillet 2014

Nature : Les Mông, des architectes de la nature

Les Mông vivent en altitude, dans des contrées au climat rude. Là où d’autres auraient pu céder au découragement devant la puissance de la nature, ils ont su la domestiquer en créant de merveilleuses rizières en terrasse le long des pentes escarpées.


Les Mông pratiquent la culture sur brûlis, mais surtout la riziculture inondée. Pour ce faire, ils s’installent à flanc de montagne et creusent des terrasses circulaires qui épousent les courbes de niveau et qui sont disposées en gradins.
Naturellement, ils se mettent à proximité de nappes d’eau souterraines, ce qui favorise l’irrigation. Giàng Mý Lý, un Mông vivant dans la province de Lào Cai: "Les rizières en gradins sont l’un des fleurons de nos traditions agricoles. On se commence par le défrichage, du pied jusqu’au sommet de la colline, pour créer différentes surfaces planes qui se succèdent.
Mais attention, au cours des saisons, il faut veiller à ce que le champ soit irrigué en permanence."


Le défrichage constitue l’étape la plus importante et la plus fatigante. Il faut choisir des flancs ni trop inclinés ni trop caillouteux. Tant mieux s’il y a des herbes épaisses ou de grands arbres: c’est gage de solidité. Après le défrichage, vient l’irrigation. Ce sont les hommes qui s’occupent de creuser des canaux.
Et lorsque les champs installés sur le flanc d’une même colline ou d’une même montagne appartiennent à plusieurs familles, celles-ci se partagent les tâches de protection, de gestion et de répartition de l’eau. Et attention, tous ces processus sont calculés manuellement! Giàng A Dinh, lui-aussi, appartient à l’ethnie Mông: "Les Mông ont amélioré leur savoir-faire au jour le jour.
En plus d’être un espace agricole, les rizières en gradins des Mông sont un véritable spectacle pour les yeux. Ils maîtrisent parfaitement la technique qui leur permet de créer ces petites parcelles circulaires qui s’emboîtent les unes dans les autres."


C’est en faisant preuve de créativité et de savoir-faire que les Mông ont créé ces champs ondulant au milieu de vallées ou sur le flanc des montagnes de Yên Bái et de Lào Cai. Ces paysages à la beauté époustouflante sont caractéristiques d’une culture ancestrale miraculeusement préservée.
A les voir, on a peine à croire qu’ils aient été façonnés avec des outils on ne peut plus rudimentaires. Giàng A Trư, de la province de Yên Bái: "Les Mông comptent essentiellement sur les expériences ancestrales. Ils utilisent des charrues typiques appropriées aux travaux champêtres en altitude."


Les Mông sont de véritables architectes de la nature, et ils nous en mettent plein la vue. Et pour peu que le soleil se mette de la partie et fasse scinctiller le tout, on est en pleine féérie!


Source : VOV


mardi 22 juillet 2014

Gastronomie : Soupe vietnamienne aux crevettes



Ingrédients pour 6 personnes

• 12 grosses crevettes crues (560 g)
• 4 cm (20 g – 1 1/2 po) de gingembre frais, émincé
• 1 c. à c. de grains de poivre noir
• 2 gousses d’ail écrasées
• 1 blanc de citronnelle (10 cm – 4 po) finement haché
• 2 gros piments rouges frais émincés
• 3 litres d’eau
• 400 g de nouilles de riz fraîches
• 60 ml (1/4 tasse) de jus de citron
• 80 ml (1/3 tasse) de nuoc mam
• 2 ciboules émincées
• 1 grosse botte de coriandre fraîche
• 1 botte de menthe fraîche


Préparation et conseils

1. Décortiquez les crevettes et retirez les têtes. Mettez les carapaces et les têtes dans un wok, avec le gingembre, le poivre, l’ail, la citronnelle et la moitié des piments. Versez l’eau et portez à ébullition, puis laissez frémir 20 minutes à feu moyen. Filtrez le bouillon, rincez le wok et reversez le bouillon dedans.

2. Ajoutez les crevettes, couvrez et laissez mijoter 3 minutes, jusqu’à ce qu’elles changent de couleur.

3. Mettez les nouilles dans un saladier résistant à la chaleur et couvrez-les d’eau bouillante. Laissez-les gonfler, puis séparez-les à la fourchette et égouttez-les. Vous pouvez aussi utiliser des nouilles de riz à cuire vous-même; dans ce cas, suivez la recette indiquée sur le sachet et trempez les nouilles cuites dans l’eau froide en attendant leur utilisation. Procédez ensuite comme si vous aviez des nouilles fraîches.

4. Versez le jus de citron dans le wok, puis ajoutez progressivement le nuoc mam (dosez la quantité à votre goût). Répartissez les crevettes et les nouilles dans les bols et versez le bouillon chaud. Garnissez de ciboule, de coriandre, de menthe et du reste des piments.

Bon appétit !!


Source : Cap-Vietnam



dimanche 20 juillet 2014

Culture : Les commerçantes du marché de Phu Hâu

Le marché de Phu Hâu, qui se tient de 1 heure à 6 heures du matin, alimente en marchandises la ville de Huê et les districts suburbains.

 A 1h, Nguyên Thi Hanh, 47 ans, commence à préparer son stand de fleurs.

 A 1h30, l'atmosphère semble déjà plus animée. Acheteurs et vendeurs, pour la plupart des femmes, vont et viennent un peu partout.


 Truong Thi Lôc, 75 ans, 30 ans de métier, fait savoir qu’elle se réveille à 1 heure et est présente au marché à 2 heures. C'est à vélo qu'elle s'y rend (5km de trajet).

 Afin de lutter contre le sommeil, les femmes ont l’habitude de boire du café.





 De nombreuses femmes qui n'ont pas suffisamment de capitaux pour se lancer dans le commerce doivent accepter des travaux pénibles.  

Le temps du repos.


Source : VN Express



vendredi 18 juillet 2014

Reportage : La tortue sacrée du Vietnam - La légende d'Hoan Kiem

Bonjour TLM,

Ce matin :





mercredi 16 juillet 2014

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :





lundi 14 juillet 2014

Arts : L’âme des pierres

Nguyen Van My, directeur du Centre des pierres d’agrément du Vietnam, président de l’association des pierres d’agrément et du bois érodé d’art du Vietnam, est un collectionneur de pierres naturelles et réputé pour sa collection sans précédent.

A l’âge de 80 ans, Nguyen Van My a passé toute sa vie à sillonner le pays, même les lieux les plus reculés, et est parti à l’étranger chercher des pierres pour sa collection. Il dispose de plus d’un millier de pierres, et chacune a une histoire particulière.

 Nguyen Van My a passé toute sa vie à collectionner les pierres.

Sa collection compte plus de 1.000 pièces.

 Nguyen Van My discute avec des amis d’une agate en forme de carpe.

 Nguyen Van My et une roche dépeignant la baie de Ha Long. 

Nguyen Van My (2e à gauche) et des confrères lors d’un voyage de recherche de pierres dans les forêts de Nghe An.

Il a confié : La passion pour les pierres m’est venue par hasard. Quand j’étais tout petit, j’ai trouvé une belle pierre et j’ai commencé alors à les collectionner, notamment les suseiki, un terme japonais désignant les pierres-paysages. Le suseiki représente tout le cosmos : nature, homme, événements historiques….

En regardant un suseiki, on peut imaginer des images, des scènes : Thuy Kieu qui joue de la musique, le président Ho Chi Minh dans la grotte de Pac Bo, la dame To Thi attendant son mari, les deux sœurs Truong au dos d’éléphants luttant contre les envahisseurs étrangers, la baie de Ha Long. Tant de belles choses que recèle une pierre naturelle, qu’un amoureux des pierres peut voir, a raconté M. My.

Un collectionneur de pierres doit non seulement être passionné mais aussi chanceux. C’était ainsi avec de la chance qu’il a trouvé au village de Don, province de Dak Lak, une pierre fossilisée veinée en forme d’écailles de poisson qu’il a baptisée "Ky Son Thach". Fasciné par cette pièce rare, nombre de collectionneur étaient prêts à débourser une fortune pour l’acquérir. Mais il a refusé.

Il conserve chez lui une collection des douze animaux du zodiaque chinois en galets, qu’il a trouvés ces 23 dernières années le long des ruisseaux dans les provinces de Phu Yen, Ha Giang et au parc national de Cat Tien. Il garde ainsi des pierres veinées formant des paysages des quatre saisons.

Des œuvres en pierres de la collection de Nguyen Van My

 Un saphir en forme de pagode au Pilier unique. 

 Une agate veinée évoquant le personnage de Ton Ngo Khong.

 Une pierre veinée représentant un paysage des forêts du Nord. 

 Une pierre évoquant Thuy Kieu jouant de la musique.

 Une pierre veinée dépeignant un paysage d’hiver. 

 Un saphir représentant un tigre. 

Un galet représentant un singe assis.

 Un galet dépeignant un serpent.

Un galet représentant un chat. 


Source VNP.




samedi 12 juillet 2014

Nature : Une baie d'Ha long terrestre à Hoa Binh

La Rivière Noire (ou rivière Da, sông Đà en vietnamien) est le plus important affluent du Fleuve Rouge. Elle prend sa source au Yunnan, en Chine, et coule pour l'essentiel dans la région vietnamienne du Tay Bac, traversant la province de Lai Chau, puis celles de Son La et de Hoa Binh.

Située à 100 km Hanoi dans la province de Hoa Binh (Nord), la rivière Noire abrite beaucoup de sites magnifiques. C’est une sorte de "baie d'Ha long terrestre" qui attire de plus en plus de touristes aventuriers, notamment des jeunes.



 "La rivière Noire est tantôt grandiose et féroce, tantôt douce et romantique..., mais toujours belle !", a écrit Nguyen Tuan dans son célèbre roman Nguoi lai do sông Dà (Le batelier de la rivière Noire).

 Autrefois, le lac Hoa Binh était une vallée entourée de monts et de forêts. La construction du barrage hydroélectrique de Hoà Binh l’a transformé en un immense lac avec des centaines d’îlots. 



Les touristes peuvent découvrir de beaux sites ainsi que la vie quotidienne des Muongs avec des lieux réputés comme les îlots de Ban Be et de Coi Xay Gio, le marché Bo, ou encore le temple de Ba Chua Thac Bo (la Déesse de Thac Bo)...

De la ville de Hoa Binh au quai de Thung Nai, les touristes ont l’occasion de découvrir l’une des plus magnifiques grottes du Tay Bac (Nord-Ouest), la centrale hydroélectrique de Hoa Binh, la source thermale de Kim Boi, les villages Thai du district de Mai Chau...


Source : CPV



jeudi 10 juillet 2014

Conte et légende : Le Génie Giong

Sous le règne du sixième roi de la dynastie Hung, le Royaume du Sud connut de durs moments. Les agresseurs (AN) brûlaient sas pitié villages et villes, saccageaient champs et potages. Personne ne pouvait leur résister. Rien ne pouvait arrêter ce flot meurtrier.

Lamentations et les appels à l’aide montèrent jusqu’au Ciel. L'empereur céleste fut pris de compassion pour ce peuple souffrant; il convoqua le Génie de la fondre, Set, et lui parla ainsi: "Il est temps que tu paies tes dettes et répares les dommages que tu as causés aux hommes. Envoie ton fils sur la terre, afin qu’il sauve ce royaume".

Cette nuit-là, l'empereur apparut en songe au roi Hung Vuong et lui commanda de chercher à travers le pays, un héros capable d’affronter l’ennemi et de sauver la patrie.

A la même époque, dans un village qui s’appelait alors Kedong, vivait une femme qui, n’était plus jeune, mais encore célibataire. Un jour où elle sarclait ses plates-bandes, elle découvrit un empreinte de pied gigantesque. Elle posa son pied dessus. A peine avait–elle fait le geste qu’elle sentit un éclair de feu la parcourir tout entière. Peu de temps après, elle donna naissance à un fils, qu’elle baptisa Giong. L’enfant grandit normalement. Pourtant, il ne riait pas, ne gazouillait pas comme le font les nourrissons.
A trois ans, il, n’avait encore jamais prononcé le moindre mot. Il passait ses journées allongé sans bouger. Un Jour, les envoyés du roi sur le chemin de chercher un héros pour sauver la patrie, arrivèrent dans le village de KeDong! Dès que leurs trompettes retentirent, Giong se leva brusquement et dit: "Maman, fait venir les envoyés du roi!"

Stupéfaite, la mère courut les chercher: "Retournez sur le champ à la cour et dites au roi qu’il me faut un cheval de bronze géant" ordonna le petit graçon au messagers absourdis, "qu’il me fasse aussi forger une armure robuste, un casque de fer et une épée bien affûtée. Avec cela, j’anéantirai l’ennemi!"

L’envoyé royal n’osa rien répliquer. Il sauta en selle et galopa sans s’arrêter jusqu'à la Cour. Quand le roi fut mis au courant des exigences du garçon, il se souvint de son rêve, il convoqua aussitôt ses ministres et ses mandarins pour les informer de l’affaire et leur demander de faire ce que le garçon avait demandé.

Quand à Giong, du jour où il avait parlé pour la première fois, il s’était mis à grandir d’une façon extraordinaire. Il mangeait beaucoup. Les habits neufs que sa mère lui confectionnait le matin craquaient le soir même aux coutures. Depuis longtemps déjà, la pauvre femme n’avait plus assez de riz pour le nourrir, ni d’étoffe pour le vêtir. Mais du village entier, et bientôt de tous les environs, des gens vinrent apporter le peu qu’ils avaient à ce garçon hors du commun.

Le cheval et l’équipement furent envoyés à KeDong. Dès que Giong tapota légèrement le dos de sa monture, celle-ci s’effondra comme un tas de sable. On lui envoya la deuxième, peu de temps après, bien que plus grande et robuste que la première, la seconde ne résista pas mieux au poids du jeune homme. Quand il voulut essayer l’armure, les plaques métalliques sautèrent de tous les côtés. Effarés, les messagers retournèrent à la cour et racontèrent au roi ce qui s’était passé. Le roi ordonna de faire fondre tous les tambours, tous les gongs, toutes les cloches de bronze.
Aux quatre coin du pays, le jour comme la nuit, le peuple forgeait, les flammes des forges rugissaient, la sueur coulait à flots. Enfin le travail fut achevé. Le héros sortit de chez lui, coiffa le casque, enfila son armure et se mit en selle, son fouet en fer à la main. Tout de suite, le cheval de bronze prit vie: il poussa un hennissement retentissant, et des flammes sortirent de ses naseaux. Giong salua tout le monde, piqua des éperons et s’envola au beau milieu des ennemis.
Il pourchassait de sa fureur tous ceux qui avaient dévasté son pays. Quand le fouet se rompit à son tour, il arracha des bambous et acheva ainsi d’anéantir les troupes ennemis. Le héros repartit au grand galop vers les monts Socson, où Il se dépouilla de son armure et parcourut du regard ce pays qu’il aimait. Enfin Il sella son cheval et murmura avec émotion "Bonne chance, mon Royaume du Sud!" et il remonta dans le Ciel.

Le roi fit édifier le village rebaptisé Phu Dong un temple en l’honneur du sauveur de la patrie, et Giong se vit décerner le titre de Prince céleste de Phu Dong. Ce temple existe de nos jours et l’on vient toujours admirer en ce lieu les traces laissées par les sabots du cheval de bronze, traces qui sont devenues avec le temps une série de petits lacs circulaires. Quand aux bambous qui poussent dans cette région, ils paraissent roussis par des flammes, les flammes qui sortaient jadis des naseaux du cheval. Depuis lors, chaque année, une grande fête célèbre la victoire du héros Giong le neuvième jour quatrième mois lunaire.





mardi 8 juillet 2014

Gastronomie : Soupe d’asperge au crabe - Súp măng tây cua

Ingrédients pour 8 personnes

• 2 œufs
• 2 boîtes de conserve de crabe (miettes)
• 1 carcasse de poulet
• coriandre
• fécule de pomme de terre
• kikkoman (sauce soja), vinaigre noir chinois,
poivre
• 1 botte d’asperge
• tige d’oignon vert



Préparation et conseils

La soupe d’asperge aux crevettes est un plat facile à faire. Il se sert en entrée.
• Faire bouillir la carcasse de poulet dans une grande casserole en ajoutant un peu de sel (ne pas oublier d’enlever la graisse noire).
• Couper les asperges en morceaux de 5 cm.
• Quand le bouillon est prêt, enlever la carcasse et ajouter 2 boîtes de crabes et les asperges. Saler. Faire cuire pendant 20 minutes.
• Verser 3 cuillères à soupe de fécule de pomme de terre dans un bol, remplir le bol d’eau. Mélanger.
• Battre 2 œufs dans un autre bol.
•Mélanger 3 cuillères à soupe de kikkoman (sauce soja), 1 cuillère à soupe de vinaigre noire.
• Laver la coriandre et la couper en morceaux.
•Juste avant de servir le plat, réchauffer le bouillon à feu doux. Bien remuer la soupe.
•Servir la soupe dans le bol, ajouter la coriandre, un peu d’oignon vert découpé, le poivre et ajouter 1 cuillère à café de sauce



Bon appétit !!



lundi 7 juillet 2014

Message de Jean-Pierre

Deux enfants à Vin Phuc : ICI

Tuyet

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