lundi 30 juin 2014

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samedi 28 juin 2014

Nature : Le violet des fleurs Bang lang à Hanoi

La capitale de Hanoi n’est pas seulement célèbre avec ses villages de Ngoc Ha, de Quang Ba, de Nhât Tân pour leurs belles fleurs, mais encore pour ses fleurs portant la beauté de chaque saison, resplendissant dans ses rues.

On aime en particulier l'automne de Hanoi pour l’odeur exquise de la fleur de Sua, l’hiver de Hanoi pour les branches minces des badamiers, le printemps de Hanoi pour le rouge des fleurs de barringtonia.

Et en été, Hanoi n’est pas seulement attirante avec le rouge de ses flamboyants ou le jaune de ses fleurs de Diep, mais aussi avec le violet de ses fleurs Bang lang.

Quelques images des fleurs Bang lang :




 Rue Kim Ma


 Rue Nguyên Khanh Toan


 Rue Hoang Quôc Viêt



Source : CPV





jeudi 26 juin 2014

Gastronomie : Gâteaux de lune vietnamiens (bánh deo)

Ingrédients (pour 4 personnes)

- 700 g de farine de riz gluant
- 200 g de sucre
- 10 gouttes d’essence de fruits
- 100 g de fruits confits
- 100 g de graines de lotus confites
(facultatif)
- 100 g d’amandes (facultatif)
- 50 g de sésame (facultatif)
- 1 litre d’eau



Préparation et conseils

Le banh deo : gâteau à base de farine de riz gluant cuit. Tous les ingrédients sont déjà cuits, donc le gâteau est prêt une fois passé au moule.
Grillez séparément les amandes, le sésame et 5 cuillerées à soupe de farine. Coupez les fruits confits en menus morceaux.
Délayez la farine dans l’eau et portez à ébullition, puis diminuez le feu. Tournez constamment et énergiquement, car la farine de riz gluant colle très facilement.
Après 45 minutes, ajoutez le sucre et l’essence de fruits, et continuez à tourner encore 15 minutes jusqu’à ce que vous obteniez une pâte très épaisse. Retirez alors du feu et laissez refroidir complètement.
Prenez une boîte carrée en carton de 12 cm de côté et de 5 cm de profondeur ou utilisez des moules spéciaux achetés chez les commerçants asiatiques.



Enlevez le couvercle et le fond. Disposez le cadre qui reste de la boîte sur une grande assiette, et saupoudrez copieusement les côtés de farine grillée. Mettez en tassant dans le cadre assez de pâte pour en avoir une couche de 2 cm d’épaisseur qui épousera tous les angles. Déposez sur cette couche les fruits confits, les graines de lotus, les amandes et le sésame. Remplissez le cadre d’une nouvelle couche de pâte en tassant vigoureusement.
Enlevez le cadre et, si nécessaire, recouvrez le gâteau d’une légère couche de farine grillée.
Pour que la pâte ne colle pas, il est nécessaire de vous enduire régulièrement les mains de farine grillée pendant la préparation du gâteau.

Remarques

1. Au Vietnam, on se sert d’un moule spécial en bois pour faire ce gâteau. Le fond amovible du moule porte des gravures en relief.
2. À défaut d’essence de fruits, vous pouvez utiliser des parfums habituels tels que vanille, cannelle, café, chocolat, etc.

Bon appétit !!



mardi 24 juin 2014

Culture : La merveilleuse pagode Linh Phuoc

La pagode Linh Phuoc, localement connue sous le nom de "pagode Ve Chai", est située à Da Lat. Il s'agit d'une structure unique délicatement incrustée de milliers de morceaux de bouteilles brisées et de terre cuite.
La construction a débuté en 1949 par des moines bouddhistes de la secte Mahayana de Thua Thien – Hué. Elle est achevée en 1952. La pagode est devenue plus connue en 1990, lorsque le Vénérable Thich Tam Vi, bonze gérant de la pagode, l’a entièrement restaurée et y ajouté quelques nouveaux ouvrages.

 La pagode Linh Phuoc a été construite grâce aux dons de moines bouddhistes et de la secte Mahayana de Thua Thien - Hué.

 Colonnes de terre cuite incrustées des dragons dans un style architectural typique des palais impériaux de Hué.

 La pagode est magnifique avec ses nombreux motifs décoratifs en terre cuite.

 Le sanctuaire principal est imposant et possède deux rangées de colonnes en terre cuite incrustées de dragons.

 Un brûle-parfum incrusté de dragons tourné vers le sanctuaire hexagonal.

Le toit est orné de lotus en terre cuite.

Les styles architecturaux des pagodes à Da Lat impressionnent toujours les visiteurs. Le monastère Zen Truc Lam est fascinant avec son vaste espace verdoyant toute l'année. La pagode Tau étonne les visiteurs avec ses trois statues de Bouddha en bois odorant.

La pagode Linh Phuoc possède un jardin de fleurs appelé Long Hoa Vien, avec un dragon sculpté de 49 m de long enroulé autour d'une statue de Maitreya.
Les ailettes du dragon sont fabriquées à partir de 50.000 morceaux de bouteilles. A côté du dragon, il y a un lac, une montagne artificielle et une statue de Maitreya.
En face du jardin trône un stupa de 6m de haut avec sept étages, le lieu de culte des Bouddhistes et qui sert aussi de musée. Il s'agit du plus haut stupa de Da Lat.

La tour de Bodhisattva dans la cour de la pagode a une forme harmonieuse et bien proportionnée.
L'image du dragon est omniprésente dans toute l'architecture de la pagode.
Les piliers, la toiture, la salle principale et la tour de la pagode sont sculptés de dragons. Le long des deux côtés du sanctuaire principal, il y a deux rangées de piliers en terre cuite incrustées de dragons similaires au style de mosaïques des tombeaux des rois Nguyen.

Au-dessus de ces piliers, des bas-reliefs retracent l'histoire de Sakyamuni. Derrière l'autel il y a un beau bas-relief de 18 Arhats et dix taureaux. Il y a une pièce pour rendre le culte aux 108 statues du "ciel et les yeux de Bouddha". A l’intérieur, il y a une statue de Sakyamuni de 4.9 m de haut (y compris le piédestal en forme de lotus).

 Toit incurvé en forme de "tête de couteau" et incrusté de motifs en terre cuite.

 La grosse cloche pèse 8.500 kg.

Les statues en terre cuite des génies gardiens.

La pagode Linh Phuoc dispose également d'une grande cloche, considérée comme la plus grosse au Vietnam.
Construite en 1999, elle pèse 8.500 kg, a une hauteur de 4,38 m et un diamètre de 2,34m et est supportée par des piliers en acier massif.
Elle est richement sculptée : les quatre mots Linh Phuoc Tu Chung, 16 statues de Bouddha, une instruction sur la façon de frapper la cloche et des images des pagode Mot Cot, Thien Mu et Linh Phuoc et de la tour Bo De Dao Trang (Inde).
La cloche peut tourner sur les quatre côtés qui représentent les quatre saisons. À chaque saison, la cloche est activée avant d'être frappée. Les visiteurs peuvent sonner la cloche trois fois.


Source : VNP



dimanche 22 juin 2014

Reportage : Les sages-femmes itinérantes du Vietnam

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vendredi 20 juin 2014

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mercredi 18 juin 2014

Arts : Le Don ca tài tu, art noble du Sud

Depuis longtemps, le Don ca tài tu (musique des amateurs) dans le sud du Vietnam est ancré dans la vie culturelle et spirituelle des gens du Sud. Le 5 décembre 2013, l'art du Don ca tài tu (musique et chanson) a été officiellement reconnu comme patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
C'est aussi la première fois qu'une forme de musique folklorique traditionnelle du Sud est reconnue comme un patrimoine mondial.

A la découverte des chansons folkloriques du Sud
En évoquant le Don ca tài tu, les gens pensent souvent à un art populaire unique, "spécialité" du Sud. Les gens du Sud, qu’ils soient riche ou pauvre, homme ou femme, jeune ou vieux peuvent chanter le Don ca tài tu n'importe où et à tout moment.

Cet art musical est pratiquée dans les fêtes, dans les jardins de vergers, sur les bateaux, lors des mariages, des funérailles et anniversaires de la mort.
Selon les chercheurs, le Don ca tài tu est apparu à la fin du 19e siècle. Il est issu de la musique de cour de Huê.

Le mot "amateur" dans le Don ca tài tu désigne un artiste qui excelle dans la musique ancienne et a un talent particulier pour jouer des instruments et chanter. Cela ne signifie pas "non professionnel". Cela signifie également que les "amateurs" n’utilisent pas cet art pour gagner leur vie, mais pour s'amuser quand ils sont heureux et personne ne doit payer leurs performances.

 Un spectacle de Don ca tài tu du Nam Bô dans la maison ancienne de Caï Cuong, commune Binh Hoà Phuoc, district Long Hô, province de Vinh Long).

 Un concert de Don ca tài tu pour les touristes au sein d’un verger dans la province de Bac Liêu. 

 Un concert de Don ca tài tu lors d’un Festival culturel Hoa (Vietnamiens d’origine chinoise) à Hô Chi Minh-Ville. 

Instruments du Don ca tài tu: (de gauche à droite) guitare, instrument sên à 3 cordes, luth chinois à quatre cordes, viole à deux cordes, luth à caisse ronde et à deux cordes, luth sên à 3 cordes, luth co, cithare à seize cordes.

Selon le professeur Trân Van Khê qui a consacré toute sa vie à la musique traditionnelle du Vietnam en général et au Don ca tài tu du Sud en particulier, au début du 20e siècle, le Don ca tài tu s'est fortement développé et s'est rapidement propagé à travers le six provinces du Sud.
A cette époque, en raison de l'interaction et l'émulation entre les groupes d’amateurs, leurs techniques ont été améliorées et l'enregistrement des anciennes chansons ont été perfectionnés.
Beaucoup d'artistes bien connus comme Nguyên Quang Dai (ou Ba Doi) à Long An, Trân Quang Quon (ou Ky Quon à Vinh Long, Môc Quan Nguyên Trong Quyên à Cân Tho, Lê Tài Khi (ou Nhac Khi), le bonze Nguyêt Chiêu à Bac Liêu… ont eu un grand mérite dans la promotion de cet art dans la première moitié du 20e siècle.

Les principaux instruments du Don ca tài tu comprennent le luth en forme de lune, la viole à deux cordes, la cithare à 16 cordes et le monocorde, qui sont connus comme les "quatre grands instruments". En 1930, la guitare, le violon et la guitare hawaïenne ont été ajoutés.
Le song loan (percussions) a également été utilisé. Traditionnellement, les instrumentistes jouent rarement en solo, mais font des duos (luth en forme de lune et cithare à 16 cordes) ou trios (luth en forme de lune, cithare à 16 cordes et violon à deux cordes), parfois à la flûte.
La partie la plus intéressante du Don ca tài tu est le prélude de l'instrumentiste et les vocalises de la chanteuse pour accorder l'instrument, inspirer l'artiste.

Le Don ca tài tu a un large répertoire, avec 20 grandes chansons appelées "Nhi thâp huyên tô ban" pour quatre rythmes, dont six chansons Bac exprimant la joie et l'ouverture d'esprit, sept chansons Ha utilisés dans les rituels, trois chansons Nam exprimant la douce oisiveté et l'élégance et quatre chansons Oan pour les scènes de tristesse, de chagrin et de séparation.
En outre, il y a huit chansons Ngu, dix chansons sans interruption, de nombreuses variantes et de nouvelles chansons composées par des artistes de talent.

Une forte vitalité du Don ca tài tu
Contrairement à de nombreux types de chansons folkloriques, le Don ca tài tu a une forte vitalité. Non seulement les gens du pays, mais aussi les touristes étrangers qui visitent le Vietnam aiment cet art en raison de ses caractéristiques rustiques, familières, romantiques et uniques.

En 1963, le Professeur Trân Van Khê, il a demandé au compositeur Nguyên Huu Ba d’enregistrer un disque de Don ca tài tu pour le présenter à l'UNESCO. En 1972, il a envoyé à l'UNESCO un deuxième disque, de lui et du professeur de musique Vinh Bao. La Radio Cocora de France a invité le professeur Trân Van Khê, le professeur de musique Vinh Bao (en 1972) et l'artiste de cithare à 16 cordes Hai Phuong (en 1994) pour enregistrer deux autres disques qui ont été répertoriés dans les meilleures ventes d'albums en France et ont été reçu le prix de la critique musicale de l'année.

Nous sommes arrivés dans la province de Bac Liêu, une région où le mouvement de Don ca tai tu se développe le plus dans le sud. C’est aussi la terre natale du compositeur Cao Van Lâu, auteur de la chanson "Da cô hoài lang" (chanson exprimant le sentiment intime de nuit d’une femme en l’absence de son mari).

 Le Festival de Don ca tài tu City de Hô Chi Minh-Ville 2011 a attiré 126 artistes venus des clubs de la ville et des provinces du Sud.

 Les artistes Hoàng Long - Thanh Thao (Centre culturel du district de Cu Chi, Hô Chi Minh-Ville) lors du festival 2011. 

 Le Prof. Trân Van Khê à Hô Chi Minh-Ville. 

Lors du Festival 2011. 

 Offre d’encens en mémoire du compositeur Cao Van Lâu au mémorial de l’art du Don ca tài tu du Nam Bô (Sud) et du compositeur Cao Van Lâu. 

 Visiteurs au mémorial de l’art de Don ca tài tu du Nam Bô (Sud) et du compositeur Cao Van Lâu. 

Une classe de Don ca tài tu à la Faculté dr Théâtre opéra traditionnel de l'Université d'art Dramatique et Cinématographique de Hô Chi Minh-Ville. 

A l'heure actuelle, la province dispose de 227 clubs de Don ca tài tu avec 2143 membres, dont 475 instrumentistes et chanteurs 1668. Parmi ces clubs, 55 ont reçu des équipements et des outils de l'État. Chaque année, Bac Liêu organise un Festival du Don ca tài tu, offrant plus de possibilités pour les clubs d’améliorer leurs compétences.

Depuis plus de 10 ans, les provinces de Bac Liêu, Soc Trang et Cà Mau ainsi que quelques provinces du sud-ouest ont organisé chaque année un échange musical contribuant à promouvoir le mouvement du Don ca tài tu.

Selon Nguyên Quôc Minh, directeur du Centre culturel et directeur du Département de la Culture de Bac Liêu, le cours de formation communautaire sur la chanson "Da cô hoài lang" (version standard) et le chantVong cô (air traditionnel mélancolique), organisé par le centre attire un grand nombre de personnes de tous les âges, dont des personnes âgées de plus de 80 ans et des adolescents.
Lê Thi Thu Thao, une jeune fille de 14 ans, a déclaré : "J'aime le Don ca tài tu parce que depuis toute petite, j'ai entendu beaucoup de chansons interprétées par mes parents, mes oncles et tantes, lors des événements familiaux et des fêtes".

La province de Bac Liêu a été choisie pour accueillir le premier Festival de Don ca tài tu au Vietnam. Le festival aura lieu en avril 2014 sur le thème "Don ca tài tu - la voix intérieure du peuple du Sud".
Selon les dernières statistiques, le mouvement de Don ca tài tu couvre 21 villes et provinces à travers le pays, avec 2.258 clubs et 13.800 membres, dont le plus jeune est âgé de 6 ans et le plus âgé 99 ans.

Outre le fort développement du mouvement dans les provinces et villes du Sud, des investissements importants ont été réalisés pour la recherche et la formation.

Hô Chi Minh-Ville est le plus grand centre de formation et de recherche sur le Don ca tài tu. Deux unités peuvent former des artistes professionnels : la Faculté de musique traditionnelle du Conservatoire de Hô Chi Minh et la Faculté du Théâtre opéra traditionnel de l'Université d'art Dramatique et Cinématographique.
Il y a aussi beaucoup de cours de Don ca tài tu ouverts par la maison de Culture dans la ville et les districts, et par des artistes.

On peut dire que le Don ca tài tu est "l'âme" du patrimoine culturel du Sud. Une forme d'art qui montre les traits culturels ainsi que la personnalité des gens du Sud (simplicité, générosité), qui soude la communauté.


Source : VNP