samedi 31 août 2013

Culture : La maison aux Cent Colonnes

Construite sur la rive gauche de la rivière Vàm Co Dông, commune de Long Huu Dông, district de Cân Duoc, province de Long An, la maison aux Cent Colonnes est typique de la maison traditionnelle "ruong" de Huê. Elle est classée Monument historique national depuis 1997.

Sa construction a débuté en 1901, et s'est achevée en 1903. En 1904, les sculptures sur bois ont été réalisées par une équipe de 15 artisans du village de My Xuyên (célèbre village de sculpteurs sur bois de Thua Thiên - Huê), avec essentiellement des bois précieux tels que bois de rose, ébénier... sur une superficie de 882m².
La maison aux Cent Colonnes est entourée d'un jardin de 4.044m² et est orientée vers le nord-ouest. Son toit est en tuiles yin-yang, son plancher dallé de carreaux hexagonaux. Elle a la forme d’un H renversé et comprend trois travées et deux appentis.

 La maison aux Cent Colonnes porte le style de la maison ancienne "ruong" de Huê.

 Mme Trân Thi Ngo (assise, à gauche), l'actuelle propriétaire, femme du petit-fils de Trân Van Hoà qui a construit cette maison.

  Des panneaux transversaux sont accrochés dans la travée du milieu.

 En plus de deux couches de tuiles yin-yang, le toit comporte une couche de "thí" pour rafraîchir l'atmosphère.

Des sculptures d'une très grande finesse. 

 Les objets sont tous en bois.

 Salle de culte.

 La maison aux Cent Colonnes est classée monument historique national depuis 1997.

Style sculptural de la maison ancienne "ruong" de Huê.

Selon Mme Trân Thi Ngo, l'actuelle propriétaire, femme du petit-fils de Trân Van Hoà qui a construit la maison, celle-ci fut construite selon le style de la maison ancienne "ruong" de Huê. Chaque paire de colonnes principales dans le milieu est interconnectée horizontalement et sécurisée par une barre de bois solidement fixée au travers.
La décoration intérieure témoigne du haut niveau des artisans. Les bas-reliefs sont inspirés de thèmes tels que "Nuages transformant en dragons", "Quatre saisons", "frises de fleurs et de feuilles"… qui sont typiques de Huê. La salle de culte et le salon concentrent toute la valeur esthétique de la maison. On retrouve sur les murs, les cloisons, l'autel, les tables rondes et autres objets les thèmes classiques tels que "Quatre animaux sacrés (Dragon-Licorne-Phénix-Tortue)", "Quatre saisons", "Huit fruits", "Les trois abondances" (Bonheur - Prospérité - Longévité) à côté de thèmes occidentaux tels que roses, écureuils-raisins ainsi que des fruits du Nam Bô comme pomme-cannelle, carambole, mangoustan...

Le salon est orné de panneaux transversaux rouges laqués et dorés qui expriment l'aspiration du propriétaire à la prospérité, au confort, et qui fait l'éloge de la beauté, de la longévité.

Le nom de "Maison aux Cent colonnes" vient de la population locale. On compte en effet 120 colonnes dont 68 cylindriques et 52 de forme carrée. Elle a été commandée par les propriétaires dans le contexte où le Nam Bô était sous domination française, c’est pourquoi elle comporte des thèmes décoratifs particuliers, pas uniquement traditionnels. Un témoignage rare de l’histoire et de la culture de la terre méridionale à la fin du 19e-début du 20e siècles.


Source : VNP



jeudi 29 août 2013

Chanson : Để gió cuốn đi

Bonjour TLM,

Ce matin :



Laisser le vent emporter

"Để gió cuốn đi", Trịnh Công Sơn

Dans la vie, il faut avoir un cœur 
Tu sais, pour quoi faire ?
Pour que le vent l'emporte
Pour que le vent l'emporte

Le vent l'emporte pour que les nuages traversent le fleuve
Le jour vient de se lever ou c'est la nuit immense qui tombe
Le cœur s'envole hélas avec le temps
Pour devenir une ombre qui répand des mensonges

Quand la nuit tombe, il faut un rire
Pour s'apitoyer avec les feuilles qui voltigent
Puis le courant les emporte
Puis le courant les emporte

Penchons notre vie. Regarder d'un bout à l'autre un amour
Regarder simplement sans mot dire
Pour que le cœur en souffre
Pour que le cœur en souffre

Dans le cœur, l'oiseau malade se tient tranquille
Dans son long sommeil qui emporte la blessure profonde
Un beau matin l'oiseau s'envole pour longtemps
Et le chant se fond dans le ciel venteux

Aimez le prochain jour, même si la vie n'en peut plus
Tant que la vie est là réjouissons-nous
Même en l'absence de la personne
Même en l'absence de la personne



mardi 27 août 2013

Reportage photo : Le rendez-vous annuel des villageois de Câm Hà

Chaque année, de juin à septembre, quand les eaux de la rivière Dê Vong et du marais de Trà Quê sont au plus bas, c’est le moment où tous les villageois de Câm Hà (Hôi An-province de Quang Nam) vont capturer des poissons avec des nasses de bambou, parmi lesquels des tranh, des ophiocéphales maculés, des anabas...

Outre d'être un moyen d'améliorer l'ordinaire, prendre ainsi des poissons est un plaisir des habitants locaux, semblable à une fête traditionnelle. Le nombre de poissons attrapés compte peu. L'important, ce sont les échanges entre les habitants le long de la rivière. Certains rentrent avec un panier remplis, d’autres reviennent bredouilles mais reçoivent une partie de la récolte d’autres villageois plus chanceux qu'eux...

Quand la rivière est à l’étiage, chaque année, des centaines de personnes viennent capturer des poissons avec des nasses en bambou.

Sur le chemin menant à la rivière.

Bien que bredouille, Mme Nguyên Thi Dôi garde le sourire.

Le vieux Mai Kim Sinh (75 ans) et son fils Mai Kim Phuong (27 ans) vont ensemble à la pêche.

Afflux de pêcheurs.

Une petite pause.

Une scène de pêche.

Source : VNP



dimanche 25 août 2013

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :





samedi 24 août 2013

Culture : Alors, ça vient ?

"Tiens moi bien la main pour traverser !". Qui d’entre nous n’a jamais dit cela à ses enfants ? C’est que traverser une chaussée n’est pas un jeu d’enfant. Et au Vietnam, en particulier.


Tous les guides, de papier ou en chair et en os, le disent : une des premières compétences à acquérir si l’on veut se promener en toute tranquillité au Vietnam, c’est de savoir traverser une rue. Bon, je vois d’ici les ricanements de mépris et haussements d’épaules de dédain de tous ceux qui depuis belle lurette n’ont plus besoin qu’on leur tienne la menotte pour traverser rues, routes et boulevards. Et pourtant, combien d’entre ceux-là, fraîchement arrivés au Vietnam, se trouvent paralysés au moment de quitter le pavé pour le macadam.
Ils sont là, sur le bord du trottoir, hésitants à traverser ce maelström pétaradant indifférent à leur détresse. En espérant l’improbable : que le flot s’arrête pour laisser passer les piétons. Or, c’est justement là où le bât blesse : ici, le flot ne s’arrête jamais...

Alors, j’y vais où pas ?
Comment cela jamais ? Mais, là, regardez, il y a bien des feux de signalisation et des bandes blanches sur la chaussée. En langage international, ça veut dire : si le feu est rouge, les véhicules doivent s’arrêter, et les piétons traverser. Tenez, il y a même la petite figurine verte qui s’allume sous le feu tricolore et qui signifie : Allez les piétons, on se bouge un peu, avant que la circulation ne reprenne ses droits ! Sauf qu’entre le langage des signes, ou plutôt des signaux, et les mœurs locales, il y a une différence notable.

Ici, le feu rouge ne signifie pas l’arrêt total et immédiat du flux comme un garrot que l’on poserait pour arrêter une hémorragie, mais un passage optionnel en fonction de la capacité du conducteur à interpréter l’obtempération visuelle.

Pour certains, la plupart heureusement, le sens civique prend le dessus, et ils acceptent de cesser de circuler pour que le piéton circule. Pour d’autres, par contre, c’est au contraire l’occasion de profiter d’un ralentissement du flot pour passer le croisement le plus vite possible. Et le nombre de secondes qui s’affichent pour décompter le temps qui reste avant, soit de démarrer pour ceux qui sont à l’arrêt, soit de s’arrêter pour ceux qui roulent, ne semble être là que pour information.

En effet, nombreux sont ceux qui sur la ligne de départ démarrent avant la fin du compte à rebours, et nombreux sont ceux qui sur leur élan poursuivent leur route, alors que déjà les secondes en vert ont laissé la place aux secondes en rouge. Bref, ici, le passage piéton n’est pas exempt de passage de véhicule quand le piéton doit passer !

En fait, que l’on soit sur un passage piéton ou pas, que l’on traverse une place ou une avenue, il y a LA bonne technique, et toutes les autres.

J’en connais qui, face à cette situation, jouent les fanfarons, en se disant que le meilleur moyen est d’être plus rapide que les véhicules, et qui comptent sur leur vitesse de pointe pour rallier le bord opposé. Sauf que c’est la meilleure façon de percuter violemment quelques centaines de kilos de métal, quand ce n’est pas quelques tonnes, et de vérifier par l’expérience les lois de l’énergie dynamique et du rapport des masses !

J’en connais d’autres, qui s’arment de patience en attendant que le flot se tarisse, ce qui est une excellente solution si l’on souhaite passer la journée à compter motos, vélos, cyclos, voitures et bus, et si l’on souhaite déjeuner dans le petit restaurant d’en face à 23h00. Et encore, à condition que le restaurant en question ne se trouve pas sur une rue... passante.

J’y vais, au pas !
La bonne technique, elle, consiste à adopter une attitude fluide et déterminée. Et justement, pour les personnes qui viennent me voir, j’ai créé un "Certificat de traversée de phô et duong (rue)", qui résume les compétences à manifester dans cet exercice indispensable pour se déplacer en ville. Je ne résiste pas au plaisir de vous le communiquer ici :


Traversée de phô et duong
Certification sur les compétences et aptitudes suivantes :
Traverser toute voie de communication urbaine ou rurale au Vietnam.
- Sans augmentation du rythme cardiaque.
- Sans manifester de malaises vagaux.
- Sans laisser son testament à l’hôtel.
- Sans avoir de modification notable du transit intestinal.
- Sans souiller la chaussée de liquides incongrus.
- Sans rejeter son contenu gastrique sur le trottoir opposé.
- Sans émettre d’injures ou propos racistes et "biradiaphobes".
- Sans s’accrocher désespérément à un coéquipier de traversée.
- Sans s’arrêter, les bras en croix face et fesses au danger.
- Sans utiliser d’objets contondants pour rompre le flux.
- Sans casser les pieds et autres organes, utiles par ailleurs de ses coreligionnaires.
- Sans faire demi-tour en hurlant, à faire honte à notre fierté.
- Sans se faire traîner, écraser, écrabouiller, compresser et encombrer les hôpitaux vietnamiens.

Acquérir une attitude fluide et assurée, qui consiste à :



- Fixer le but à atteindre sur le trottoir opposé, en laissant sa vision périphérique s’assurer de la crue et la décrue des flux.
- Oublier la notion de circulation à droite ou à gauche.
- Déplacer lentement son corps de façon décontractée, en un mouvement du bassin et des membres inférieurs vers l’avant, dos droit, et bras ballants.
- Maintenir le mouvement vers l’avant, au pas, sans arrêt, demi-tour ou hésitation, jusqu'à l’arrivée au trottoir opposé.
- Le seul arrêt acceptable est dans le cas du croisement impromptu avec un véhicule véloce et déterminé, de 200 kg à 8 tonnes, muni de 4 roues et d’un pare-chocs imposant.

Voilà, je vous l’offre. Vous pouvez le reproduire et le remettre à vos amis, visiteurs, clients... qui seront fiers désormais de faire partie de la longue cohorte de ceux qui savent.
Par contre, en ce qui concerne la traversée de routes et autoroutes, je n’ai qu’un conseil : laissez cela aux buffles et autres bêtes à cornes ! À côté d’eux, vous ne faites pas le poids.

Gérard BONNAFONT/CVN



lundi 19 août 2013

Nature : À la découverte du site éco-touristique de Gao Giông

Le site éco-touristique de Gao Giông est situé dans le hameau 6, commune de Gao Giông, district de Cao Lanh, province de Dông Thap, à 20 km du centre-ville de Cao Lanh. Avec ses paysages magnifiques, il est considéré comme une Plaine des Joncs (Dông Thap Muoi) en miniature.

De Cao Lanh, les touristes prennent l’autoroute 30 pour arriver au site éco-touristique de Gao Giông - le coeur de la région de Dông Thap Muoi. La zone est divisée en quatre secteurs avec plus de 70 km de canaux et 20 km de digues. La forêt de cajeputiers de la commune couvre 1.700 ha, dont 250 ha considérés comme intacts.


À la découverte de Gao Giông en sampan.

L'observatoire. 

 À la découverte des forêts de cajeputs.

Un coin du site éco-touristique de Gao Giông.

La vie des habitants à la saison des crues.

De la tour de l’observatoire, les touristes ont une vue panoramique sur ce paysage caractéristique de Dông Thap Muoi, bien reflété dans le célèbre film vietnamien "Canh Dông Hoang" (Champ en friche) du metteur en scène Hông Sên, avec le scénario écrit par l'écrivain Nguyên Quang Sang.

Sur les sampans conduits par des femmes portant l’ao bà ba (chemise à amples manches) à travers les forêts de cajeputs, les touristes arrivent dans un parc ornithologique de 40 ha. Au petit matin ou en fin d’après-midi, ils seront surpris par des milliers d'oiseaux de plus de 200 espèces dont plusieurs figurant dans le Livre Rouge du Vietnam et du monde tels que outarde ou tantale indien. On y dénombre aussi des milliers de hérons de différentes espèces, dont les communes aigrettes blanches qui trouvent ici leur plus grande héronnière de Dông Thap Muoi.

Gao Giông est la plus belle à la saison des crues avec une immense zone couverte par le jaune des fleurs de Sesbania sesban, le rouge des nénuphars, le violet du lilas des Indes, le rose des fleurs de lotus et le vert des forêts de cajeputiers. Le tout forme un scène romantique que l’on ne trouve nulle part ailleurs.

 Poisson d’ophiocéphale maculé grillé, plat rustique des habitants de Dông Thap Muoi.

 Riz au "sang de dragon" cuit à la vapeur aux feuilles de lotus.

Escargots bouillis aux pétales de lotus.

En visite la région, les touristes auront la chance d'en apprendre davantage sur la vie quotidienne des habitants et de déguster de délicieux plats, comme l’ophiocéphale maculé grillé, la soupe aigre de fleurs de Sesbania sesban et des escargots cuits à la vapeur avec un goût spécial.

La région est également célèbre pour son abondante ressource en produits aquatiques en provenance du lac de Tonlé Sap (Cambodge), dont ophiocéphale maculé, anabas, notoptère (insecte rare) et surtout thynnichthys thynnoides (une espèce de poisson délicieux).

Créée en mars 2003, le site éco-touristique de Gao Giông est devenue une destination attrayante pour les touristes nationaux et étrangers visiant le Sud-Ouest du Vietnam.

Source : VNP


dimanche 18 août 2013

Gastronomie : Le trio des crêpes de riz à la vapeur hanoiennes

Aujourd’hui, pour manger des banh cuôn (crêpes de riz à la vapeur roulées) dans la capitale, nous avons le choix entre Thanh Vân, Bà Hoành et Ky Dông, trois restaurants réputés aussi bien pour leurs préparations que pour leur ancienneté.

Les raviolis traditionnels du restaurant Bà Hoành.

Bà Hoành, ou la tradition de Thanh Tri
Les crêpes de riz à la vapeur roulées dont parlent les livres de gastronomie ancienne ne sont autres que celles de Thanh Tri. Avant d’être coupées en deux pour être servie au client, les galettes toutes minces et d’un blanc laiteux s’entassent dans un panier en bambou, évoquant les plis réguliers d’une étoffe. Disposée sur un lit d’échalotes grillées, ces crêpes traditionnelles rafraîchissantes se mangent avec du tofu sauté et une sauce à base de nuoc mam au salé, sucré et légèrement acide. Il y en a aussi qui la consomme avec du gio lua, un paté vietnamien de porc.
De nos jours, seul Bà Hoành propose ces raviolis traditionnels qui se mangent froids. Le restaurant a plusieurs serveurs spécialisés : un qui pèse et coupe le gio (pâté de viande pilée), un qui verse la sauce, un caissier, et enfin un qui sert les crêpes à la table. Et comme les clients ne cessent de venir sans arrêt, toute cette équipe s’affaire...
La dominant de la sauce de Bà Hoành est plus le salé sucré, l’acidité étant un peu en retrait, ce qui fait dire à certains qu’elle manque de douceur. Par contre, les crêpes sont irréprochables à tous points de vue : consistance, odeur, minceur... Son gio, sans colorant, a une saveur et un goût particuliers. Pour être complet sur l’établissement, il faut préciser qu’avec des crêpes de riz à la vapeur qui se mangent froides, trop les parfumer les rendent âcres, et peu, fades, et de même pour la consistance qui implique respecter la préparation à la lettre, à peine de crêpes trop dures ou trop molles. Après avoir goûté quelques fois ces crêpes , on ne peut qu’être admiratif devant Bà Hoành qui marche en permanence sur un fil sans jamais perdre l’équilibre...
Dans ce restaurant, le client peut aussi acheter des crêpes au kilo, à emporter. Inutile de dire que cela revient moins cher qu’à en manger au restaurant. Une possibilité qui semble parfaitement convenir aux petites fêtes de bureau, tant elle est un choix à la fois économique et convivial.

Ky Dông, un nom et l’attachement à la culture
Un des avantages de ce restaurant est de se situer dans la rue gastronomique de Tông Duy Tân. Si manger ici est un peu plus coûteux, les clients ont en revanche l’ambiance du lieu. De petites crêpes très minces et une sauce délicieuse. La sauce de Ky Dông a une saveur proche de celle de Thanh Vân, mais ses crêpes sont plus fermes et d’un blanc plus pâle.
Imbattables sous tous les aspects, Ky Dông est aussi le plus ancien de ces trois restaurants. Une enseigne réputée alors que la rue ne portait pas encore son nom actuel, mais celui de Ky Dông, une grande figure culturelle du pays. On peut ainsi dire sans fâcher personne que Ky Dông est un vestige culturel.

Thanh Vân, ou la perfection
Ce sont les crêpes de Thanh Vân qui sont plébiscitées et considérées comme les meilleures de Hanoi. La farce est particulièrement heureuse, grâce à de justes proportions entre le porc, les champignons parfumés et les oreilles de Judas, le tout sauté à point. Sur ce fond blanc taché de noir et de rose se distingue une couche de ruốc tôm (crevettes pilées, de l’aspect d’une fibre de coton), à laquelle s’ajoute de l’échalote grillée. Et en somme, un plat plein de grâce.
Mais ce qui la donne plus de classe encore, ce sont les brins de coriandre qui parent les crêpes. Peu impressionnante au premier coup d’œil, la coriandre de Thanh Vân semble même un peu courte au point de la considérer rabougrie, mais en bouche, elle explose avec un parfum particulier. Et s’il arrive que des restaurants viennent à manquer de coriandre et en utilise une un peu moins parfumée, Thanh Vân ne manque jamais - jamais - de cette coriandre parfumée et délicieuse, puisqu'il la cultive lui-même à Lang, village de Hanoi réputé pour ses herbes aromatiques, sur un terrain qu’il loue. Rien donc d’étonnant à ce que Thanh Vân soit considéré comme le champion du banh cuôn de Hanoi.
A faire le compte, Thanh Vân l’emporte par la perfection, de la crêpe à sa farce, de la sauce et de l’assaisonnement au gio qui peut l’accompagner au choix, y compris jusqu'au service. Situé rue Hàng Gà, en plein quartier ancien, c’est lui qui bénéficie le plus de l’ambiance hanoienne en comparaison des deux autres restaurants avec qui il forme le trio des banh cuôn de Hanoi.
Avec seulement trois hauts lieux, les crêpes de riz à la vapeur roulées de Hanoi sont exposées à un haut élevé de disparition. Nul ne peut prédire leur sort, le jour où leurs propriétaires prendront une retraite méritée, et, au-delà, en cas de partage de succession, sauf à ce que le flambeau soit relevé dans la famille...


Source : CVN



samedi 17 août 2013

Chanson : Ca Dao Mẹ

Bonjour TLM,

Ce matin :



La berceuse de la mère 

"Ca Dao Mẹ", Trịnh Công Sơn


Assise, la mère berce son enfant, balance le hamac triste, balance le hamac triste
Assise, la mère berce son enfant, les nuages passent au-dessus des tourbillons d'eau, prions qu'il pleuve dru.
Prions qu'il pleuve dru pour que la terre soit molle permettant aux germes de pousser
Assise, la mère berce son enfant, les larmes d'humiliation, l'amertume de la vie.

Assise, la mère berce son enfant, balance le hamac triste, les années passent et l'âge s'amenuise
Elle regarde le pays, entend son enfant s'attrister, les larmes de doléances
Les larmes de doléances l'accompagnent dans la vie et l'humilient pour toujours
Le courant du fleuve emporte vers le ciel cette vie flottante

Assise, la mère berce son enfant, son chant à la dérive
Assise, la mère berce son enfant, berce les nuages à pénétrer dans l'âme
Elle lui enseigne la voix de la patrie
Elle le regarde partir, l'instant du désarroi

Assise, la mère berce son enfant, balance le hamac triste, balance sa vie flottante
Assise, la mère berce son enfant, entend la terre murmurer, c'est la fin de l'exil‚
Assise pendant cent ans comme une statue triste léguée au pays
A un âge solitaire, dans un monde de haine, la guerre et les prisons. 



jeudi 15 août 2013

Reportage photo : Le village spécialisé dans la fabrication des statues de Son Dong

 Le village de fabrication des statues Son Dong se développe de plus en plus en héritant le métier traditionnel de leurs ancêtres.

 Chaque travailleur effectue une étape différente dans la fabrication d’une statue.

 Le Bouddha Amitabha est en cours d’achèvement.

 Les statues sans laque.

 La déesse Quan Yin sans laque.

 Un coin d’un atelier de fabrication des statues de Son Dong.

 Chaque travailleur effectue une partie d’une statue.

Pour les artisans de Son Dong, le noyau du bois du jacquier est un matériau unique pour fabrication des statues.

Les pieds et les bras de grandes statues sont assemblés de petits cubes du bois du jacquier.

 Cette statue non laquée a besoin de 4 à 5 mois pour être achevée.

 Une des étapes de fabrication des statues.

La déesse Quan Yin.

Source : VNP




mardi 13 août 2013

Voyage 2013

Bonjour TLM,

J'ai dû annuler le voyage de cette année, je me fait opérer le 28 août (lobectomie).

Les visites à mes ami(e)s d'Hanoï, de Saïgon et de Phnom Penh sont donc reportées à l'année prochaine.

Mon esprit est toujours un peu en Asie, je regarde souvent cette vidéo (merci Roger) :




Et je garde le moral en visionnant celle là :



Don't Worry, Be Happy (T'en Fais Pas, Sois Heureux)

Voici une petite chanson que j'ai écrite
Tu as peut-être envie de la chanter en même temps que moi
T'en fais pas, sois heureux
Chacun dans a vie a des problèmes
Mais si tu t'en fais, tu les aggrave encore
T'en fais pas, sois heureux
T'en fais pas, sois heureux maintenant

Si tu ne sais pas ou poser ta tête pour te reposer
Quelqu'un un est passé, t'a pris ton lit
T'en fais pas, sois heureux
Ton propriétaire te dit que le loyer est en retard
Que tu vas peut-être devoir passer en justice
T'en fais pas, sois heureux
Regarde moi, je suis heureux
T'en fais pas, sois heureux

Tiens, voilà mon numéro de téléphone
Si tu as des soucis appelle moi
Je te rendrais heureux
T'en fais pas, sois heureux
T'as pas d'argent, t'as pas la classe
T'as pas de copine pour te faire sourire
Mais t'en fais pas, sois heureux
Parce que quand tu t'en fais
Ton visage se renfrogne
Et ça va déprimer tout le monde
T'en fais pas, sois heureux (maintenant)...

Voici une petite chanson que j'ai écrite
J'espère que tu vas l'apprendre en entier
Comme un brave petit garçon
T'en fais pas, sois heureux
Ecoute ce que je te dis
Attends-toi à des problèmes dans ta vie
Mais si tu t'en fais,
Tu les aggraves encore
T'en fais pas, sois heureux...

T'en fais pas, t'en fais pas, sois heureux
Dessine un sourire sur ton visage
Ne déprime pas tout le monde comme ça
T'en fais pas, ton problème va bientôt s'arranger,
Quel qu'il soit
T'en fais pas, sois heureux


A l'année prochaine mes ami(e)s.







lundi 12 août 2013

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :




samedi 10 août 2013

Nature : La beauté exceptionnelle du ruisseau d'Hirondelle

Les nénuphars apportent au Suối Yến "Ruisseau des Hirondelles" un charme exceptionnel, particulièrement appréciable au mois de janvier.
Le cours d’eau limpide reflète les tiges roses, ce qui rend la voie conduisant vers la pagode des Parfums plus poétique !










Source : VOV



jeudi 8 août 2013

Gastronomie : Le bánh cuốn


Préparation : 10 min
Cuisson : 30 min

Ingrédients (pour 4 personnes) :

Les crêpes :
- farine de riz et de tapioca (400 g)
- 750 ml d'eau
- 1 pincée de sel
- 3 cuillères à soupe d'huile de tournesol

La farce :
- 200 g d'échine de porc haché
- 1 gousse d'ail
- 2 échalotes
- 100 g de champignons noirs réhydratés
- 1 cuillère à soupe d'huile de tournesol

La sauce :
- 1 gousse d'ail finement émincé
- 1 piment rouge émincé
- 2 cuillères à soupe de nuoc mam
- 1 cuillère à café de sucre
- 3 cuillères à café de vinaigre

Préparation :

Faites tremper les champignons dans de l'eau chaude, pendant une vingtaine de minutes.
Hachez la viande de porc finement, ainsi que les deux échalotes et les champignons.
Versez la farce dans une poêle, contenant une cuillère à soupe d'huile et l'ail haché et laissez revenir 5 minutes.
Ensuite, confectionnez les crêpes de riz comme des crêpes traditionnelles, les faire les plus fines possible dans une poêle avec un minimum d'huile. Ne pas retournez les crêpes!
Une fois cuite, déposez-la crêpe sur une assiette, garnissez-la d'une grosse cuillère à soupe de farce sur un côté de la crêpe, et rabattez les bord pour un faire un petit paquet.
Une fois que vous avez terminé de plier les crêpes, les réchauffer au micro-ondes sous cloche (c'est la dernière cuisson à la vapeur).
Servir avec des échalotes émincées et frites et des tranches de pâté chinois.

Bon appétit !!