jeudi 30 août 2012

Reportage : Solar Serve - Da Nang, Vietnam

Bonjour TLM,

Ce matin :



mardi 28 août 2012

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :




dimanche 26 août 2012

Nature : Le lac de Na Hang

Na Hang est un district montagneux de la province de Tuyên Quang.

Situé dans le centre du district éponyme, le lac de Na Hang est entouré de montagnes et de temples, dont le Mont Pac Ta, le plus haut du district.

Sa silhouette massive qui ressemble selon les locaux à "un éléphant se baissant à proximité d'une jarre d'alcool", se reflète sur la surface du lac.

Au pied de la montagne est niché un ancien temple dédié à une concubine du général Trân Nhât Duât (13e siècle)
Le lac de Na Hang compte 99 montagnes aux formes différentes, donnant au lac des allures de "baie de Ha Long terrestre".

La beauté sauvage du lac de Na Hang

Le lac de Na Hang est entouré de 99 sommets

Embarcadère au bord du lac de Na Hang

Pitons rocheux aux formes multiples ceinturant le lac de Na Hang

La cascade de Pac Ban rugit toute l'année

Le Mont Pac Ta domine la région de Na Hang


Les alentours du lac abritent d’autres sites naturels attrayants dont les cascades de Khuôi Sung, Khuôi Nhi et Pac Ban, écumantes toute l’année, situées au cœur de la forêt de Phiên Bung, qui fournit air pur et rend le climat de la région très agréable.
Une excursion le long du chemin de Phiên Bung permet de découvrir des hameaux des ethnies Dzao et Tày.

Grâce à ces richesses tant naturelles qu’humaines, les autorités du district ont choisi de développer le tourisme, en mettant l’accent, dans un premier temps, sur le développement des infrastructures.

Elles se sont aussi coordonnées avec les provinces voisines (Hà Giang, Bac Kan, Lang Son et Thai Nguyên) dans l’organisation de circuits inter-provinciaux.



vendredi 24 août 2012

Contes et légendes : Ăn khế trả vàng - Le carambolier



Il était une fois deux frères qui se partagèrent un héritage, à la mort de leurs parents.
L'aîné, cupide et avare, s'empara de tous les biens et laissa à son cadet et à sa femme seulement une paillote délabrée et un carambolier aux fruits juteux mais rabougris.
Mais ces deux époux cadets ne s'en plaignaient guère et se contentaient de ce maigre avoir.
Ils prenaient soin de leur carambolier et l'arrosaient sans cesse de manière que l'arbre reprit vigueur et porta une quantité de fruits.
Quand les caramboles commencèrent de mûrir, un corbeau d'une taille extraordinaire venait chaque matin en manger.
Il était impossible pour ce couple de l'en chasser quoi qu'il fît.

L'épouse navrée se lamentait: "Malheur à nous. Pauvres que nous sommes, nous comptons beaucoup sur ce que nous rapporte le carambolier et voilà que l'oiseau ravage tout. Nous connaîtrons probablement la faim". Miracle!
Le corbeau entendit les lamentations, se pencha et répliqua d'une voix d'homme:" Des caramboles je mange, de l'or je rends, munissez-vous d'un sac de trois livres et suivez-moi pour en chercher".
Apeurée, la femme se précipita dans la chaumière pour chercher son mari. Ils se concertèrent et décidèrent de coudre le sac suivant la mesure indiquée, dans l'attente d'un éventuel retour de l'oiseau.

Quelques jours plus tard, l'oiseau revînt, mangea tout son saoul de caramboles puis descendit de l'arbre pour inviter l'époux à prendre place sur son dos avec le sac.
Puis ils disparurent ensemble à l'horizon. Effrayé, le cadet ferma les yeux. L'oiseau le transporta très loin avant d'atterrir sur une île déserte, remplie de pierres précieuses. Libre d'en prendre autant qu'il pût.
Il remplit son sac et le corbeau le ramena chez lui.
Depuis ce jour, le couple connut l'opulence, vivait dans des demeures luxueuses.
Il venait en aide souvent aux pauvres. A l'occasion de la commémoration de la mort de ses parents, le couple invita l'aîné à venir chez lui.
Plein de mépris pour le cadet, l'aîné chercha prétexte pour se dérober et exigea que le cadet tapissât le chemin de nattes et dorât le portail si ce dernier voulait le recevoir.

Le cadet respectueux de son aîné, s'exécuta selon le vœu de ce dernier. Celui-ci et son épouse furent surpris devant l'opulence et la richesse du couple cadet.
Curieux, l'aîné chercha habilement à pénétrer le mystère. Son cadet, honnête et franc, n'hésita à lui raconter l'histoire du corbeau géant qui l'avait emmené chercher de l'or.
Le couple aîné proposa d'échanger sa fortune contre seulement la paillote et le carambolier juteux.
Les cadets obtempérèrent.
Un jour, le corbeau revint manger des caramboles et fit la même recommandation: un sac de trois livres pour aller chercher de l'or.
L'aîné, cupide et curieux, emmena deux gros sacs de six livres chacun et une fois sur place les remplit de l'or.
Sur le chemin de retour, plié sous le poids démesuré de ces deux sacs, l'oiseau qui n'en pouvait plus, tangua et l'aîné fut balancé dans la mer et s'y noya.

L'aîné fut l'objet de beaucoup de mépris quand on connut l'histoire de son avidité et de sa cupidité.






mardi 21 août 2012

Gastronomie : Tôm rim thịt ba chỉ

Porc et crevettes caramélisés




Ingrédients

- ½ lb d’échine de porc
- ½ lb de crevettes moyennes décortiquées et déveinées (la recette originale demande des crevettes non décortiquées)
- une cuillère à thé d’huile végétale
- 1 échalote française hachée
- 1 à 2 gousse(s) d’ail écrasée(s)
- une cuillère à thé de sucre
- une cuillère à soupe de sauce de poisson
- 2 parties blanches d’oignons verts écrasées et hachées
- ½ cuillère à thé de sel
- poivre
- huile de roucou (huile végétale et graines de roucou)
- coriandre hachée

Préparation

1) Couper l’échine de porc en petits morceaux.
2) Assaisonner l’échine de porc avec les oignons verts, le sel et un peu de poivre, laisser reposer de côté (le temps de préparer les autres ingrédients)
3) Préparation de l’huile de roucou. Premièrement, chauffer l’huile végétale (environ 2 cuillères à soupe) et ajouter une cuillère à thé de graines de roucou. Chauffer jusqu’à temps que l’huile devient orange. Retirer du feu et ne pas trop cuire car les graines peuvent calciner. Laisser refroidir et tamiser l’huile. Elle est prête à être utilisée.
4) Dans un wok, chauffer l’huile végétale (environ 1 cuillère à thé). Faire sauter l’échalote française et après quelques secondes, ajouter l’ail. Ajouter les morceaux de porc et cuire jusqu’à temps qu’ils soient bien cuits.
5) Ajouter les crevettes dans le wok et cuire jusqu’à temps que les crevettes deviennent rosées.
6) Assaisonner en ajoutant le sucre et la sauce de poisson. Ajouter une ou deux cuillères à thé d’huile de roucou pour une belle coloration.
7) Ajouter à la dernière minute, de la coriandre hachée.

Servir ce plat avec du riz blanc et des légumes.

Bon appétit!





dimanche 19 août 2012

Chanson : Mưa trên quê hương

Bonjour TLM,

Ce matin :




Pluie sur mon pays natal

"Mưa trên quê hương" Traduit par Dông Phong

Pluie sur les sillons de légumes verts
Pluie sur les massifs de fleurs et les rangées de bétel
Remplissant les cœurs d’une joie rayonnante ho ho ho

Pluie pour que les plants de riz chantent la paix
Pluie pour que les buffles exposent leur corps
Pluie pour que les vieilles mères et les petits enfants sourient pleins d’amour

Pluie sur les rivières rêveuses
Pluie sur les enceintes de bambous qui entourent les villages
Tombant en gouttes légères sur les feuilles ha ha ha

Pluie qui recouvre en réchauffant la terre séchée des champs
Pluie qui apaise les soifs du cœur
Pour que dans les familles l’amour conjugal soit plus ardent

Ô ho ô ho le chant régulier de la pluie fait déborder l’amour du cher pays natal
Les rizières sont plus vertes, la terre plus saine
Le sourire s’épanouit sur les couples qui embrassent un jeune amour

En ce soir de pluie que de nostalgie qui s’épuise avec les mois et les années
Chaque jour je rêve vainement du vieux pays
La pluie qui tombe me serre la gorge, je pense au pays de ma mère en espérant de nous retrouver
Je vous promets, un jour votre fils (fille) reviendra

vendredi 17 août 2012

Culture : Vu Lan, fête sacrée pour tous les Vietnamiens

La fête Vu Lan (qui honore la piété filiale) tombe le 15e jour du 7e mois lunaire. Cette deuxième plus grande fête bouddhique de l’année est une bonne occasion pour les habitants de se souvenir de leurs ancêtres et d'exprimer leur respect envers leurs grands-parents et parents.






 Pour cette journée spéciale, quiconque a encore sa mère accroche une rose rouge sur ses vêtements et si elle n'est plus sur cette terre, c'est une rose blanche

Cadeaux pour les pauvres à la pagode de Vinh Nghiem à cette occasion





mercredi 15 août 2012

Reportage : Circulez, il y a tout à voir !

Tranche de vie: Je ne sais pas s’il existe, dans le panthéon des génies vietnamiens, le Génie de la Route, mais s’il trône aux côtés de celui du Foyer, il doit avoir fort à faire.
Et comme en cas de doute, on n’est jamais si bien servi que par soi-même, je propose de le seconder, à défaut de lui suppléer, en prodiguant aux grands enfants qui circulent sur les routes vietnamiennes quelques conseils, sous forme de trois commandements de base !



Les feux de signalisation, tu respecteras !

Force m’est de constater qu’au Vietnam, il y a de plus en plus d’enfants de moins de 3 ans qui conduisent des motos, que par ailleurs beaucoup de conducteurs souffrent de daltonisme aigu, et qu’il y a une réelle faillite du système éducatif, puisque presque personne ne sait lire les chiffres.
Car comment expliquer autrement que si peu de gens respectent le code des feux tricolores ?
Pour la plupart de ces conducteurs, le feu rouge est optionnel : parfois je m’arrête, parfois je passe !
C’est un peu comme à la loterie : avec de la chance, on ne heurtera personne, et c’est gagné !
Pour soi, comme pour l’autre d’ailleurs !
Il y a même certains feux où il devient presque dangereux de s’arrêter, sous peine de se faire rentrer dedans par la moto qui suit, et qui de toute façon estime que ce feu n’est qu’une illusion, qu’il n’existe pas et que donc il est inutile de s’arrêter !



Et pourtant, quel plaisir que de venir s’arrêter doucement au pied de ces feux sentinelles, et de prendre le temps d’admirer le spectacle de la rue, en attendant son tour d’y participer. Et parfois, le passage d’une silhouette belle à nous faire rougir nous fait regretter de devoir repartir si vite devant le vert impératif !


Piéton tu as été, conducteur tu es !

La principale caractéristique d’un piéton, c’est qu’il peut s’arrêter quand il le souhaite, faire demi-tour quand il le veut, zigzaguer selon son bon plaisir…
Devenu cycliste, le piéton peut encore pousser son vélo sur le trottoir, le garer à peu près n’importe où, voire, à condition de marcher à côté de sa bicyclette, pouvoir remonter une rue à sens unique.
Il peut même encore se faufiler dans certains endroits inaccessibles.
Souvent, j’ai l’impression que le Vietnamien, devenu pilote de moto ou conducteur de voiture, a conservé ses habitudes de piéton, avec en prime un phénomène remarquable : le Vietnamien, qui est naturellement de tempérament aimable et qui a l’habitude de vivre en collectivité, devient un monstre d’égoïsme et de fureur dès qu’il est sur la route !
En France, on dit que la route est à tout le monde et qu’elle doit se partager…
Ici, j’ai l’impression que chacun a décidé que la route lui appartenait et qu’il n’est pas question de la partager.
C’est chacun pour soi et Ông Troi (Ciel) pour tous ! Des motos roulent à toute allure, doublant à droite, à gauche, et au milieu ; des voitures arrivent, klaxon hurlant et font gicler tous les véhicules à deux roues ou à deux pieds sur les côtés de la route ; des camions fous doublent sans ralentir et sans se préoccuper de savoir si la route est libre devant eux !
Mais les pires, ce sont les bus rouges, verts, bleus, gris… Quelle que soit leur couleur, leur seule obsession est d’arriver le plus vite possible, alors ils doublent en 3e ou 4e position, envoyant au fossé tout ce qui est moins gros qu’eux.
À force de les avoir eu sous le nez, en les évitant au dernier moment, je crois que je connais toutes les formes de calandre de toutes les marques de camions et de bus qui circulent ici !
Et pourtant, quel bonheur de conduire, en respectant la sécurité de l’autre et sa propre sécurité !
Et avec courtoisie, donc je vous livre quelques règles évidentes :
Lorsque la circulation est fortement ralentie, laisser le passage au conducteur qui désire quitter un stationnement ou qui se présente sur une voie adjacente.
Veiller à ralentir en cas de flaques d’eau, afin de ne pas éclabousser des pieds à la tête piétons et cyclistes.
En temps opportun, faciliter la manœuvre de ceux qui marquent leur intention de vouloir dépasser.
Prendre soin de ne pas s’intercaler entre des véhicules dont les conducteurs gardent leur distance de sécurité.
Informer de ses intentions en usant de son clignotant pour changer de file ou de direction.


En moto, ton casque tu porteras

Le casque de moto accepte volontiers de vivre avec l’être humain, mais à une condition que celui-ci possède lui-même un minimum de capacités intellectuelles.
Plus le cerveau de l’hôte contient de neurones, plus le casque peut en absorber, donc plus intelligent il peut devenir, tout en laissant suffisamment à son hôte pour que celui-ci ne devienne pas un zombie.
Normalement il n’y devrait pas y avoir de soucis, puisque nous possédons de 10 à 30 milliards de ces petites cellules.
Seulement voilà, certains d’entre nous n’ont pas la chance d’avoir une telle dotation, et le casque ne s’y trompe pas.
S’il constate que son propriétaire ne dispose pas de neurones en nombre suffisant, donc s’il considère que celui-ci est d’une intelligence limitée, il juge qu’il ne pourra pas en absorber suffisamment pour améliorer son intelligence, et il le quitte ! Il suffit de circuler dans les rues pour le constater.
Suivant l’implacable logique mathématique du "pas assez de neurones, pas de casque", il abandonne certaines têtes qui n’ont de mature que l’aspect extérieur, surtout en été, ou sans doute la chaleur provoque des fuites neuronales importantes !
Pourtant, c’est si joli un casque…
D’autant plus qu’il y en a de toutes les formes, de toutes les couleurs.
Des uns qui vous donnent un air martial, d’autres qui font de vous une star, certains qui font ressembler les enfants à des gros bonbons…
Et en plus, ça évite de perdre ses neurones en cas de chute !
Pour terminer, ce petit clin d’œil... ou coup de gueule : ce n’est pas parce que tu es étranger à ce pays que tu dois tout te permettre !


GÉRARD BONNAFONT/CVN



dimanche 12 août 2012

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :




vendredi 10 août 2012

Nature : Le col des Nuages (Đèo Hải Vân)

C’est l’un des cols les plus élevés du Vietnam. Il marque la limite entre Thua Thiên-Huê et Dà Nang.
Sous la dynastie des Nguyên, en 1826, le roi Minh Mang (1791-1840) ordonne la construction d’une citadelle et d'une passerelle de pierre fortifiée pour protéger la zone.
La porte tournée vers Thua Thiên-Hue est gravée de trois mots en caractère chinois : "Hai Vân Quan" (Passage de Hai Vân). L'autre porte regardant vers la province de Quang Nam est gravée de l’inscription "Thiên Ha Dê Nhât hùng quan", qui signifie "la passerelle la plus grandiose du monde".

Porte de Hai Vân Quan au col des Nuages

 Vue du col

Vue du col

Vue du col

Jadis, le col des Nuages était incontournable sur la route Nord-Sud.
Tous les véhicules qui voulaient aller de Huê à Dà Nang, ou inversement, étaient obligés de le franchir.

Mais en 2005, le tunnel du Hai Vân, le plus long d’Asie du Sud, a été mis en service, offrant une alternative.

Pour cette raison, peu de gens le passent maintenant. 
Avec ces virages "en épingles à cheveux" et sa brume tenace toute l’année, le col des Nuages est à lui seul une destination touristique attrayante. 

Quand on le franchi, on éprouve deux sentiments : l’excitation devant des paysages fantastiques et la peur en raison des lacets et de la mer qui gronde en contrebas.

La montée fait 21 km de long

Les lacets menant au col

 Les lacets menant au col

Le train Thông Nhât (Train de la Réunification) passant le col des Nuages

Au sommet, on peut jouir, lorsque le temps le permet, d’une vue panoramique sur la baie de Lang Cô, Da Nang, le port de Tiên Sa, la péninsule de Son Trà et l’île de Cù Lao Chàm.

Au pied du col est nichée la baie de Lang Cô, l'une des plus belles au monde. Et à 70 km au nord se trouve la Cité impériale de Huê, classée patrimoine culturel mondial par l’UNESCO. 
Au sud du col se trouve Dà Nang, ville dynamique, renommée pour sa plage de My Khê et ses grands potentiels touristiques.






mardi 7 août 2012

Message : A ma mère

Elle m’a donné la vie
Elle est partie
Sans bruit
Un matin d’été
Elle s’est envolée
Comme une étoile filante qui se perd dans la nuit

Chérissez vos mères, elles sont irremplaçables !!



Cœur de mère

"Lòng mẹ", Traduit par Đông Phong

Le cœur de mère est aussi immense que le Pacifique, débordant,
L’amour de mère est tel un ruisseau sans remous, rafraichissant,
Ses paroles sont douces comme une rizière du soir qui murmure,
Berceuses de mère aimée sur le perron quand éclaire la lune.

Le cœur de mère est pour ses enfants la pleine lune d’automne,
L’amour de mère est le vent qui caresse la surface de l’eau,
Ses berceuses douces comme une flûte de cerf-volant là-haut,
Se mêlent matin et soir, malgré le soleil et la pluie, aux gazouillis de ses marmots.

Par amour pour ses enfants, elle a veillé tant de nuits,
Et quand ils s’endorment, comme elle se réjouit,
Par amour pour ses enfants, elle se débat jour et nuit sans compter,
Ses difficultés pour les élever jusqu’à maturité.

Qu’il pleuve ou qu’il vente, bonne mère ne se soucie point de son corps maigre,
La rosée et le soleil ont blanchi sa tête remplie de peines,
Mais elle est heureuse matin et soir auprès de ses enfants,
Et à travers le temps ses berceuses apaisantes résonnent encore éternellement.

lundi 6 août 2012

Contes et légendes : L'enfant, le buffle et le tigre

Il y a fort longtemps, l’homme menait le buffle aux champs en le tirant par une corde attachée simplement à ses cornes. Cette tâche n’était pas toujours aisée car l’animal allait souvent où il voulait.

Un jour, un paysan eut l’idée de passer un anneau dans ses naseaux et d’y nouer la corde. Depuis, le buffle a suivi docilement l’homme et l’a aidé dans de nombreux travaux agricoles. C’est ainsi que l’on confia, même la garde de l’animal apprivoisé aux enfants.


Un jour, après une matinée de labeur, un jeune gardien laissa son buffle paître tranquillement à la lisière de la forêt.

Survint un tigre.

En ce temps, l’animal n’avait pas de rayures noires sur son magnifique pelage jaune. Le féroce animal s’étonna de l’obéissance du puissant buffle, que lui-même craignait, envers un si jeune enfant. Il lui demanda :
- Buffle, pourquoi obéis-tu à ce frêle humain, toi dont la force égale la mienne ?
Le buffle lui répondit :
- Physiquement, le petit homme est faible, mais son intelligence est plus puissante que nos cornes et nos griffes !
Étonné, le tigre s’adressa alors au garçon :
- Dis-moi, petit homme, où est donc cette “intelligence” qui effraye tant le puissant buffle ?
Le petit gardien lui répondit sans perdre son sang-froid :
- Monsieur le tigre, je n’ai pas apporté mon intelligence avec moi aujourd’hui. Je l’ai laissé à la maison.
- Alors, va la chercher que je puisse me faire ma propre idée à son sujet, lui suggéra la tigre.
- Mais tu vas profiter de mon absence pour dévorer mon buffle ! Si tu acceptes que je t’attache, j’irai chercher mon intelligence pour te la montrer.

Le tigre hésita mais, poussé par la curiosité, il accepta la proposition. Le garçon demanda au tigre de s’aplatir contre un solide tronc d’arbre, il prit ensuite une longue corde et l’attacha solidement en faisant plusieurs tours autour de l’animal féroce et de l’arbre.
Une fois qu’il eut fini, il prit un gros gourdin et se mit à battre le tigre, en s’exclamant :
- Tiens, la voici mon intelligence, observe- là donc de près !!
Sous les coups, le tigre se débattit de douleur et de rage. Il se débattit si violemment que sa peau fut brûlée, à force de frottements contre les cordes.

Depuis ce jour, les tigres ont des rayures noires sur leur robe jaune.

Le tigre parvint finalement à se dégager et s’enfuit dans la forêt sans demander son reste. Le buffle, qui assistait à la scène, fut pris d’un fou rire. Il riait en secouant si fortement sa lourde tête qu’il cogna sa mâchoire par terre à s’en casser les dents.

Depuis ce jour, les buffles n’ont plus de dents à leur mâchoire supérieure !


vendredi 3 août 2012

Gastronomie : Globe Cooker - Vietnam

Globe Cooker - Vietnam 







jeudi 2 août 2012

Message de Jean-Pierre

Truc, le retour : ICI






mercredi 1 août 2012

Chanson : Giọt Mưa Thu

Bonjour TLM,

Ce matin :




Gouttes de pluie d’automne

"Giọt Mưa Thu" Đặng Thế Phong. Traduit par Dông Phong

Dehors sur la véranda, les gouttes de pluie tombent en mélodie syncopée
Le ciel se tait dans la mélancolie et les nuages tremblants ne veulent plus s’écouler
En écoutant à travers la pluie d’automne le vent qui passe comme dans un rêve
Qui pleure, qui se lamente ?

Sur les branches d’arbres quelques oisillons piaillent tout peureux
Comme pour rappeler le ciel bleu
Ô vent, arrête
Et pluie, pourquoi cette tristesse
Qui remplit le cœur de détresse ?

L’âme de l’automne qui revient ici sème une tristesse contagieuse
Et le cœur grand ouvert n’a pas de treillage pour se protéger de la bise visiteuse
Qui donc sanglote en plaignant la vie ?
Avec les larmes qui sont lâchées si vite
Ce bas monde se couvre d’une tristesse infinie

On espère que les nuages se dispersent pour laisser s’élever un léger vent froid
Afin que les nuages découvrent un ciel bleu parfois
Mais quelle joie espérer
Quand la pluie ne cesse de tomber
Sans voir tant de nos sorts mal apaisés

Reviennent toujours ces vents lointains
Quand la pluie déploie un brouillard sans fin
Ô ciel, quand arrêterez-vous cette course folle
Pour que les époux Ngâu1 ne pleurent plus à cause de l’automne