Ce matin :
"Có những con đường", Trịnh Công Sơn.
La rue est longue, une longue rue
Dans cette rue un soir j’étais venu
Marchant sans but, à tous j’envoyais de la main un salut
Souriante rue
Quelle rue, y aurait-il une rue
Une rue qui reste tapie, hors de vue
Qui me laisse circuler parmi la souffrante humanité
Rue sous un vent léger
Rue où jadis battait le cœur de la paix
Rue qui à ce jour avait vécu tant de hauts et de bas
Une certaine rue portant encore des traces de dociles pas
Une certaine rue épuisée par des années de difficultés
La rue est triste, une triste rue
Triste rue que tous avaient désertée
Traces de sabots de chevaux dans la capitale désolée
Silencieuse rue
Rue qui demande une heure de tranquillité
Rue sereine et couchée de son long pour écouter
Dans la nuit les branches d’arbres l’informer
Rue aux couvre-feux imposés
La rue est très solide, une très solide rue
Rue abimée par la guerre à son tout début
Où des mains rapides ont comblé les fossés désespérants
Rue rouge de sang
La rue est très romantique, une très romantique rue
Rue très proche d’un passé révolu
Rue où soudain le chant des oiseaux submergeait le passant
Rue du sentiment
Rue de l’amour où filtraient des roucoulements
Rue de l’injustice avec de sourds gémissements
Rue du sang où tous souvenirs de gloire étaient absents
Rue qui t’attend pour te mener à moi depuis trop longtemps
La rue est très joyeuse, une très joyeuse rue
Rue remplie du vol d’une nuée d’oiseaux blancs
Où le pas est dégagé et ne sera plus jamais hésitant
Rue qui relie les gens
La rue est celle de l’humanité, une très longue rue
Rue où plus tard un homme fera son apparition
Rue de l’avenir où la haine aura disparu
Rue du couple et de l’union.
Traduit par Léon Remacle
Dans cette rue un soir j’étais venu
Marchant sans but, à tous j’envoyais de la main un salut
Souriante rue
Quelle rue, y aurait-il une rue
Une rue qui reste tapie, hors de vue
Qui me laisse circuler parmi la souffrante humanité
Rue sous un vent léger
Rue où jadis battait le cœur de la paix
Rue qui à ce jour avait vécu tant de hauts et de bas
Une certaine rue portant encore des traces de dociles pas
Une certaine rue épuisée par des années de difficultés
La rue est triste, une triste rue
Triste rue que tous avaient désertée
Traces de sabots de chevaux dans la capitale désolée
Silencieuse rue
Rue qui demande une heure de tranquillité
Rue sereine et couchée de son long pour écouter
Dans la nuit les branches d’arbres l’informer
Rue aux couvre-feux imposés
La rue est très solide, une très solide rue
Rue abimée par la guerre à son tout début
Où des mains rapides ont comblé les fossés désespérants
Rue rouge de sang
La rue est très romantique, une très romantique rue
Rue très proche d’un passé révolu
Rue où soudain le chant des oiseaux submergeait le passant
Rue du sentiment
Rue de l’amour où filtraient des roucoulements
Rue de l’injustice avec de sourds gémissements
Rue du sang où tous souvenirs de gloire étaient absents
Rue qui t’attend pour te mener à moi depuis trop longtemps
La rue est très joyeuse, une très joyeuse rue
Rue remplie du vol d’une nuée d’oiseaux blancs
Où le pas est dégagé et ne sera plus jamais hésitant
Rue qui relie les gens
La rue est celle de l’humanité, une très longue rue
Rue où plus tard un homme fera son apparition
Rue de l’avenir où la haine aura disparu
Rue du couple et de l’union.
Traduit par Léon Remacle
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