Ce marché se tient une
fois par semaine, le samedi, sur une colline à côté de la route menant à la
commune de Cân Câu. Dès potron-minet, les chemins rocailleux sont encombrés de
gens et de chevaux transportant de lourds baluchons. C'est le marché le plus achalandé
et le plus animé de Bac Hà, district de Simacai. On y vend des marchandises de
première nécessité, indispensables pour ces montagnards pauvres vivant en
autarcie.
Le marché de Cân Câu
abrite notamment un secteur de vente des bestiaux, le deuxième plus grand de
tout le Nord. Le nom de Simacai vient d’ailleurs de "Sin mà cai",
c’est-à-dire "nouveau marché aux chevaux". Dans une vallée toute proche, des
centaines de buffles et de chevaux paissent sous les yeux experts des acheteurs
qui les examinent sous toutes les coutures et discutent des prix. Compte tenu
de la qualité des bêtes, ce marché attire des commerçants venus d'autres
districts voire des provinces de la plaine.
Le marché est un aussi et d’abord un lieu de rencontre. Certains viennent au marché avec uniquement un sac de piments, une botte de légumes fraîchement cueillis, ou tout simplement un poulet ou quelques petits cochons...
Autour du grand poêle de thang cô (plat favori des montagnards), se tiennent des visages ravis et rougis par l’alcool de maïs et le vent de la montagne. On y parle de la météo, de la santé du fils ou de la grand-mère, des cultures... Tous ces rudes montagnards, qu’ils soient jeunes ou vieux, adorent ce rendez-vous hebdomadaire, qui n’est ni plus ni moins qu’une fête, bienvenue après une dure semaine de travaux champêtres.
Le marché est un aussi et d’abord un lieu de rencontre. Certains viennent au marché avec uniquement un sac de piments, une botte de légumes fraîchement cueillis, ou tout simplement un poulet ou quelques petits cochons...
Autour du grand poêle de thang cô (plat favori des montagnards), se tiennent des visages ravis et rougis par l’alcool de maïs et le vent de la montagne. On y parle de la météo, de la santé du fils ou de la grand-mère, des cultures... Tous ces rudes montagnards, qu’ils soient jeunes ou vieux, adorent ce rendez-vous hebdomadaire, qui n’est ni plus ni moins qu’une fête, bienvenue après une dure semaine de travaux champêtres.
Source : VNP
Texte: Thuc Hiên - Photos: Trinh Van Bô
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